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leur floraison. On les emploie à décorer les plates-bimdes et h former des massifs, surtout dans les parcs et les grands jardins, là où il faut des plantes très-rustiques et supportant au besoin la sécheresse. Leurs fleurs coupées conviennent d’ailleurs parfaitement pour garnir les vases et les bouquets.

ZINTEN, ville de Prusse, province de Prusse, régente et à 30 kilom. S. deKœnigsberg, sur le SStraddick ; 2,500 hab. Fabrication de draps et de toiles ; forges.

Z1NTZKL, petite rivière de l’Alsace-Lorraine, dans l’ancien département du Bas-Rhin. Elle se forme à Monterhausen de deux ruisseaux descendus de la forêt de Gotzenbruek, coule entre la forêt de Philippsbourg au N. et celle de Bœrenthal au S., passe à Bœrenthal, reçoit la rivière de Niederbronn et se jette dans la Moder, à Schweighausen, après un cours de 48 kilom.

7.INTZEL, autre rivière de l’Alsace-Lorratne, ancien département du Bas-Rhin. Elle se forme dans le canton de Phalsbourg des eaux descendues de plusieurs ravins des Vosges et se jette dans la Zorn, près de Steinbourg, après un cours de 32 kilom.

ZINZARE s, m. (zain-za-re —ital. zinzaro, même sens). Eiuom. Nom donné aux cousins, dans les relations de voyage en Italie : Hélène se tenait à sa fenêtre comme si elle n’eût éprouvé aucune crainte des zinzares. (H. Bevle.)

ZINZENDORF (Philippe-Louis, comte de), homme d’État autrichien, né en 1671, mort en 1742. Son père était président de la cour impériale de Vienne. Le jeune Louis fit avec un tel succès ses études, qu’à peine âgé de vingt-trois ans il reçut de l’empereur, dont il s’était fait remarquer, une mission diplomatique auprès des électeurs de Bavière et du Palatinat. De retour à Vienne, il devint membre du conseil aulique de l’empire, puis fut envoyé, après le traité de Ryswiek, en qualité d’ambassadeur, à la cour de Versailles, où il resta jusqu’en 1705. La guerre ayant alors recommencé, le duc de Zinzendorf dut revenir en Autriche, où il reçut le titre de conseiller privé. Peu après, l’électeur de Cologne ayant été dépossédé, il se rendit, comme commissaire impérial, à Liège, y convoqua les états et y établit un nouveau gouvernement. La façon dont il s’était acquitté de ces diverses missions lui avait acquis une grande influence dans les affaires de l’État. Joseph Ier, parvenu au trône, le nomma premier chancelier de la cour, protecteur de l’Académie impériale des arts et sciences, puis ambassadeur dans les Pays-Bas (l"07), afin d’y négocier un emprunt. Bien qu’il n’eût point réussi dans sa négociation, l’empereur ne lui en conféra pas moins l’ordre de la Toison d’or et lui donna la riche seigneurie de Schoerding. Sous Charles VI, Zinzendorf conserva tout son crédit, représenta l’Autriche aux conférences de Cambrai et d’Utreeht, et prit la direction suprême des affaires lorsque le prince Eugène se vit contraint, par l’état de sa santé, de rentrer dans la retraite. Le nouveau ministre fit regretter son prédécesseur par la dureté de son gouvernement et en se jetant dans des entreprises qui contribuèrent encore à le rendre impopulaire. C’est ainsi qu’il décida la guerre avec la Turquie, la quadruple alliance, etc., dont les résultats ne furent point heureux pour l’empire. Il dut quitter les affaires lorsque Marie-Thérèse prit en main les rênes de l’État, et il mourut d’une attaque d’apoplexie. Le comte de Zinzendorf était fier, hautain, travaillait fort peu et aimait la bonne chère.

ZINZENDORF (Philippe-Louis, comte de), cardinal allemand, fils du précédent, né à Paris en 1699, mort en 1747. Il compléta son instruction en voyageant dans divers pays de l’Europe, entra dans les ordres, suivit comme conclaviste le cardinal Cinf’uegos à Rome en 1721., passa quelque temps dans cette ville, puis retourna à Vienne, prêcha avec succès devant la cour, devint, en 1725, évêque de Raab, et fut promu, en 1727, au cardinalat. Lors du conclave de 1730, il retourna à Rome, seconda de tout son pouvoir les vues de’l’Autriche et concourut k l’élection de Clément XII. Il avait, depuis 1732, quitté le siège de Raab pour celui de Breslau, lorsque Je roi de Prusse envahit la Silôsie. Arrêté par ordre de Frédéric II, pour avoir entretenu une correspondance avec les journaux autrichiens, il fut expulsé peu après de la Silésie et retourna à Vienne. Mais cette province ayant été annexée à la Prusse, Zinzendorf se rendit à Berlin et lit sa soumission au roi, qui l’accueillit avec distinction, le rétablit dans ses possessions épiscopales, le nomma vicaire général de tous les catholiques de son royaume et le chargea de trancher, sans avoir recours au pape, toutes les questions litigieuses en matière de dogme et de discipline. Lorsque le pape apprit cette décision de Frédéric, il protesta et appela à Rome Zinzendorf pour lui demander des explications ; mais le cardinal refusa d’obéir et s’attacha, par une docilité saus réserve, à plaire à son nouveau souverain.

ZINZENDORF (Nicolas-Louis, comte de), fondateur de la secte des hernbutes, né à Dresde en 1700, mort à Hernhut (Saxe) en

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1760. Fils d’un ministre des conférences d’Auguste II, électeur de Saxe et roi de Pologne, il perdit son père peu de temps après sa naissance. Sa mère s’étant remariée avec le comte de Nntzmer, feld-maréchal prussien, il fut élevé par les soins do sa grand’mère maternelle, la baronne de Gersdorf, femme instruite, qui avait écrit des hymnes et des traités sur différents sujets religieux, et qui correspondait en latin avec plusieurs théologiens et érudits distingués de son époque. Elle vivait retirée dans une de ses terres, en Lusace, où elle recevait fréquemment la visite des chefs du piétisme. Jacques Spener, le plus illustre de tous, était son ami intime, et ce fut l’influence de ce théologien qui fit naître dans l’esprit du jeune Zinzendorf ces tendances religieuses qui le rendirent célèbre dès son enfance et qui, plus tard, l’amenèrent à essayer de réformer la religion protestante. A l’âge de dix ans, il fut envoyé au Pœdagogium de Halle, qui était alors dirigé par Franck, aux soins particuliers duquel il fut confié. Il y demeura six. ans, et, comme les doctrines piétistes étaient celles qui dominaient dans cette école, il s’y laissa bientôt aller entièrement. Il y fonda, de concert avec plusieurs de ses condisciples, un ordre mystique, qui reçut le nom d’ordre du Grain de sénevé, par allusion au passage de saint Matthieu (xm, 31, 32). Mais sa famille, peu satisfaite de le voir se livrer à de pareilles occupations et désireuse d’en faire un homme d’État, l’envoya, en 1716, étudier le droit à Witiemberg, où dominait un esprit religieux complétementopposé au piétisme de Halle. Il n’en continua pas moins de suivre son penchant pour les études théologiques et résolut même d’entrer dans les ordres. Sa conduite n’était ce.pendant rien moins qu’édifiante à cette époque ; on le voyait aussi souvent dans les maisons de jeu que dans les assemblées de théologiens. Beau, spirituel, élégant, recherché des femmes, il céda pour un temps à l’entraînement de la jeunesse ; mais, s’il revint bientôt à une vie régulière, on’ n’en est pas moins forcé de reconnaître que ces premiers écarts exercèrent une certaine influence sur son imagination, car les doctrines qu’il émit plus tard présentent un singulier mélange d’idéalisme et de sensualisme et l’ont fait accuser d’hypocrisie et de dérèglement de mœurs par quelques-uns des plus grands théologiens de son temps. À Wittemberg, il se lia avec Frédéric de Watteville, de Berne, qui devint plus tard le protecteur des hernhutes en Suisse, ainsi qu’avec le missionnaire Ziegenbalg, qui revenait du Malabar, où il avait été envoyé par le roi de Danemark.

En 1719, Zinzendorf quitta l’université et visita la Hollande et la Fiance dans le but surtout de faire la connaissance des théologiens. À Utrecht, il fut très-bien accueilli par Basnage et par le jurisconsulte Vitrarius, et à Paris il se lia intimement avec le Père de La Tour et avec le cardinal de Noailles, ainsi qu’avec lord Stair, ambassadeur d’Angleterre. Après avoir encore visité la Suisse, il revint’, en 1721, dans sa patrie et fut nommé conseiller aulique près la régence provinciale de Dresde, emploi qu’il occupa jusqu’en 1728, époque où il s’en démit volontairement.

En 1722, il avait "épousé la sœur d’un de ses amis, le comte de ReusS’Ebersdorf, et s’était fixé sur une de ses terres, à Berthelsdort’ (haute Lusace). Ce fut là qu’il rencontra un charpentier nommé Christian David, qui appartenait à la secte des frères moraves et qui lui fit le récit des persécutions dont ses coreligionnaires étaient l’objet de la part du gouvernement autrichien. Zinzendorf l’engagea alors à venir s’établir sur ses terres avec ceux de ses amis qui préféreraient la liberté de conscience sous un ciel étranger h l’oppression religieuse dans leur propre patrie. David accepta la proposition et revint, en 1722, avec trois hommes, deux femmes et cinq enfants. Le comte leur donna des terres et une maison en bois, située au pied de la montagne duHutberg. Tels furent les commencements de la célèbre communauté de Hernhut (nom qui signifie bergerie du Seigneur). Les premiers colons étaient si pauvres, que la comtesse dut leur donner des habits et une vache laitière pour fournir à la nourriture des enfants.

Ce fut à cette occasion que Zinzendorf conçut l’idée de fonder une serte et qu’il écrivit différentes brochures, qui se contredisent parfois l’une l’autre, mais d’après lesquelles on peut voir cependant qu’il n’avait pas l’intention de se séparer de la confession d’Augsbourg. Hernhut fut destiné à devenir le centre de cette secte, et il invita d’autres frères moraves à venir s’y établir. Il pourvut avec nue grande générosité aux besoins de ceux qui répondirent k son appel, et sa communauté ne tarda pas à attirer l’attention de l’Allemagne et des autres pays protestants. Le nombre de ses adversaires s’accrut en même temps que celui de ses partisans. Il fut attaqué dans sa vie publique et dans sa vie privée, mais il reçut aussi des témoignages de respect et d’estime de la part des personnages les plus éminenls. L’empereur Charles VI l’invita à venir à la cour de Vienne ; il refusa cet honneur, ainsi que beaucoup d’autres. Fidèle au projet qu’il avait conçu, dès sa

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liaison avec Zîegenbalg, da propager la religion chrétienne parmi les idolâtres, il se rendit, en 1731, à Copenhague pour s’y renseigner sur l’état des missions danoises dans le Groenland et dans les Indes orientales, et envoya plusieurs de ses disciples dans ces contrées. Telle fut l’origine première des missions moraves, qui sont aujourd’hui très-répandues.

En 1734, Zinzendorf alla h Stralsund pour s’y faire ordonner ministre de l’Église luthérienne ; mais, comme il comptait un grand nombre d’ennemis, il s’y présenta sous le nom supposé de Freideck et enira comme précepteur chez un marchand. Après avoir reçu les ordres, il entreprit une série de voyages dont le but était la propagation de ses doctrines. Il se rendit d’abord en Suède ; mais, à peine arrivé à Malmoe, il reçut l’ordre de quitter le pays. Il attaqua alors le roi de Suède, Frédéric de Hesse-Cassel, dans une brochure dont il envoya des exemplaires à toutes les cours de l’Europe. Il se fit ainsi de nouveaux ennemis, et, en 1736, il fut banni de la Saxe, comme convaincu de prêcher des doctrines dangereuses. Il se retira alors auprès de son beau-frère et fut appelé, la même année, par la princesse douairière d’Orange, en Hollande, où il fonda la colonie d’Heerendyk (la digue du Seigneur), qui fut plus tard transférée à Zuyst. De là il passa en Livonie et en Esthonie, y fonda plusieurs coionies’moraves et fit traduire la Bible en livonien et en esthonien. À son retour, il fut appelé k Berlin par le roi de Prusse, dont il sut gagner à tel point les bonnes grâces, que ce prince le fit ordonner évêque de l’Église morave par son chapelain Jablonski (1737). L’ordination d’un évêque par un simple ministre était en contradiction flagrante avec les lois canoniques ; mais comme Luther avait aussi ordonné un évêque (Amsdorf) sans l’être lui-même, le précédent fut jugé suffisant. La même année, Zinzendorf se rendit à Londres et s’y lia avec Wesley. De Londres, il partit pour l’Ile Saint-Thomas, dans les Indes orientales, où, à son arrivée, il trouva les missionnaires moraves, qui y étaient établis depuis plusieurs années déjà, persécutés par le gouvernement local. Il obtint qu’ils ne seraient plus contrariés dans leurs travaux de propagande. Il revint alors en Allemage, parcourut ensuite la Suisse et commença, en 1742, son grand voyage à travers les colonies anglaises de l’Amérique du Nord. Après avoir éprouvé en Pensylvanie une réception des plus désagréables, il se rendit k Gerinantown, où il excita un tel enthousiasme que les habitants, Allemands en majorité, le choisirent pour ministre. Il reprit cependant bientôt aprè3 ses voyages, visita les tribus indiennes de l’intérieur et, après avoir fondé la colonie de Bethléem, revint en Europe en 1743.

Pendant Son absence, les frères moraves de la Livonie avaient eu recours aux moyens les plus arbitraires pour établir leur religion dans toutes les églises de cette contrée, et Zinzendorf avait été accusé de les avoir encouragés dans leur manière d’agir. Il partit aussitôt pour la Russie, afin de se justifier ; mai 3 il ne put aller que jusqu à Riga, où il trouva un ordre de l’impératrice Elisabeth qui lui enjoignait de quitter le territoire russe. Quelques années plus tard, il obtint la permission de rentrer en Saxe. Il n’y fit qu’un Séjour de peu de durée et repartit pour de nouveaux voyages. En 1740, il visita une seconde fois l’Angleterre, où, par la protection de l’archevêque Potter, du général Oglethorpe et autres personnages influents, il obtint du Parlement un bill pour l’établissement de colonies et de missions moraves dans les possessions anglaises de l’Amérique du Nord. Il passa de là en Amérique et y séjourna quelques années. Son dernier grand voyage eut lieu en 1757, époque où il alla voir son ami Watteville dans le canton de Berne, d’où il revint ensuite en Hollande.

Sa femme étant morte en 1756, il épousa l’année suivante Anna Nitschmann, fille d’un charron, qui avait été l’un des premiers colons d Hernhut ; elle était elle-même supérieure des filles de cette communauté.

L’activité de Zinzendorf était prodigieuse. 11 écrivit plus de cent brochures, ayant toutes pour but la propagation de ses doctrines ou sa défense personnelle et celle de ses disciples. Les plus connues sont : Voyage d’Atlicus à travers te monde ; la Bonne parole du Sei~ gneur, sorte de catéchisme (1739) ; le Lait pur de la doctrine de Jésus ; le Socrate allemand, revue périodique, etc. On a aussi de lui un grand nombre d’hymnes, qui se trouvent dans les recueils de chants des frères moraves. Elles ont un ton mystique ; le style en est souvent pénible et la versification dure, mais elles sont parfaitement adaptées à l’orgue et aux chœurs. Ces écrits offrent le plus singulier mélange de beautés et de défauts, de clarté et d’obscurité mystique, de pensées profondes et de lieux communs. Ses premiers ouvrages ont encore un autre défaut, qu’il a lui-même déploré plus tard, c’est l’ardeur presque obscène qui anime beaucoup de ses hymnes et de ses sermons. On peut consulter, au sujet de sa vie et de ses écrits ; Spangenuerg, fie du comte de Zinzendorf (Barby, 1772-1775, S part.) ; Muller, Confessions des hommes illustres (tome 111) ; Varnhagen von Euse, la Vie du comte de Zinzendorf,

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dans le tome V des Monuments (Berlin, 1830)*. Verbeck, Vîe et caractère du comte de Zin- z«idor/"(Gnadiiu, 1845) ; Vcelbing, le Comte de Zinzendorf peint d’après ses poésies (Gnadau, 1850) ; de Schrautersbach, le Comte de Zinzendorf et ta communauté des frères moraves à son époque (Guadmi, 1857) ; enfin, F. Bovet, le Comte de Zinzendorf (Paris, 1865). Ce dernier ouvrage est écrit en frauçals ; tous les autres sont en allemand.

ZINZEKtlNG (Jean ou Just), en latin Jodoeu» Sinecrus, philologue allemand, né en Thuringe vers 1590, mort vers 1020. Il fit ses études de droit à Bàle, où il prit ses grades, puis visita la France, l’Angleterre, les Pays-Bas et finit par se fixer à Lyon, où il devint correcteur dans une imprimerie. Ses principaux ouvrages sont : De appellationibus (Bâle, 1610, in-4o) ; ltinerarium Galtix et finitimarum regionum (Lyon, 1612, in-12), avec un appendice, De Burdigalia (Lyon, 1016, in-12). Ce curieux ouvrage, publié sous le nom da Joilocua Sincoru» et souvent réédité, est un itinéraire ou guide pour le voyageur en France. Il contient d’intéressants détails sur les meilleures hôtelleries de chaque ville, sur les monuments, les bibliothèques, les antiquités, sur tout ce qui peut offrir de l’intérêt pour les étrangers. Citons encore de lui : Qpiniones variorum de vero intellectu legis V de nautico fœnore (Lyon, 1614, in-4o) et une édition, devenue très-rare, de VArgonautique de Valerius (1617, in-12).

ZINZ1BÉR1N, 1NE adj. (zain-zi-bé-rain, i-ue). Qui appartient au gingembre : Poudre ziN-ziBÊRiNE. il Vieux mot.

ZINZIBBT S. m. (zain-zi-bèlt). Bot. Ancien imill du GINGKMBIÎE.

ZINZINE ou Z1NZ1NOS, antipape, qui vivait au ixe siècle. À la mort de Pascal Ier", en 824, il fut élu pape par une partie du peuple, pendant que la noblesse nommait Eugène II ; mais Louis le Débonnaire se prononça en faveur de ce dernier, et Zinzine abdiqua.

Z1NZOLIN s. m. (zain-zo-iuin. — Ménago tire ce mot de l’arabe giolgolan, semence de sésame, qui fournit une matière tinctoriale violette ; d’autres le font venir du latin his~ gilonium, diminutif de hisginum, plante qui fournit un suc de même couleur). Couleur qui est un violet rougeâtre,

ZINZOLIN, INE adj. (zain-zo-lain, i-ne). Qui est de la couleur appelée zinzolin : Cet artiste sait satiner des chairs par un brusque luisant, friper des taffetas zinzolins, (Th. Gaut.)

ZINZOLINER v. a. ou tr. (zain-zo-li-nérad, zinzolin). Teindre en zinzolin ; donner une couleur zitizoline à :

D’une lumière zinïolina 11 zinzôtiiia la marine,

Scarros.

ZIO s, m. (zi-o). Chronol. Second mois sacré des Hébreux, correspondant à la luuo d’avril.

Z1PAQU1HA, ville de la Nouvelle-Grenade, Amérique du Sud, État et k 22 kilom. N.-N.-È. de Bogota ; 4,300hab. Riche mine de sel gemme.

Z1PE (Henri van der), bénédictin flamand.

V. Zxt-JEVS.

Z1PH, nom ancien d’un désertde la Palestine, dans ta tribu de Juda, au S.-E. de Jérusalem et près de la mer Morte. On y voyait de nombreuses cavernes.

Z1PH1US s. m. (zi-fi-uss — du gr. xiphos, épée). Mamm. Genre de mammifères cétacés fossiles, du groupe des dauphins.

ZIFHORYNQUE s. m, (zi-fo-rain-ke — du gr. xiphos, épée ; r/iugehos, bec). Oruith. Syn. de PICOLAPTU.

ZIPHOTIQUE s. m. (zi-fo-ti-ké — du gr. xiphos, épee). Ichihyol. Sous-genre de lépipodes.

ZlPPE (Augustin), bénédictin et écrivain allemand, né à Mergenthal (Bohême) en 1746, mort vers la fin du xviiie siècle. Il fut successivement abbé des bénédictins de Biaunau, supérieur du séminaire général de Prague (1783), directeur des études théologiques en Autriche, doyen a. Kamnitz, conseiller aulique, référendaire à la chambre des comptes ecclésiastiques, président et directeur de la Faculté de théologie de Vienne. Outre des discours, on lui doit : Instruction de la jeunesse dans la morale et dans la foi (Prague, 1778, in-S°) et Sur l’éducation morale des jeunes ecclésiastiques placés dans le séminaire de Prague (Prague, 1784, in-so).

ZIPPÉE s. f. (zi-pé). Bot. Genre de végétaux fossiles, de la famille des fougères.

ZIPPÉLIE s. f. (zi-pé-li — de Zippel, savant allemand). Bot. Genre de plantes, de la famille des pipéracées, dont l’espèce typa croît à Java.

ZIPS (comitat de), division administrative de la Hongrie, tirant son nom du village do Zips, où l’on voit les ruines d’un ancien château royal. Ce comitat, situé dans la partie septentrionale do la Hongrie, an pied des Karpathes, est borné au N. par la Galicie, K l’E. par le comitat de Saros, au S. par ceux d’Abauj-Torna et de Gomor, k l’O. par celui de Liptau. Il mesure 103 kilom. du N.-O. au S.-E., sur 36 kilom. du largeur moyenne ;