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insectes, dont la modification la moins intéressante n’est certes pas celle qu’on observe chez la chenille du cossus ligniperda, où ces appendices sont formés d’articles tubuleux pouvant rentrer les uns dans les autres a la manière des segments d’une longuevue. Nous insisterons uniquement sur certains côtés physiologiques de la question et montrerons quelles sont les diverses fonctions auxquelles s’affectent ces appendices.

Physiologie. Il est donc établi que l’on entend par antennes les membres les plus antérieurs gui, en même temps, reçoivent leurs nerfs du ganglion asophagien supérieur et sont placés entre la bouche et l’œil. Le plus souvent ces organes paraissent être affectés au tact, mais ils peuvent servir à beaucoup d’autres usages. « Le sens te plus inférieur, dit Gegenbaur, celui du tact, a pour siège les téguments en général, et dans ceux-ci des appareils terminant les nerfs» diversement conformés, et qui ont ce caractère commun d’être placés près de la surface de la peau ou même la dépassent en se prolongeant dans les appendices de celle-ci. Par différenciation des téguments, ce sens se localise dans divers points sur lesquels se développent des organes particuliers, dits organes tactiles, catégorie à laquelle appartiennent ces nombreux appendices des téguments qu’on désigne sous le nom d’antennes et de tentacules.

L’épaississement extrême de l’enveloppe du corps des articulés s’oppose à la distribution des nerfs sensibles à la surface interne de l’èpiderme ; le sens du tact ne peut donc s’effectuer sur toute la surface du corps et doit s’exercer en certains points disposés d’une façon spéciale. Tel, à première vue, puralt être l’usage exclusif des antennes : « Lorsque cela est le cas, elles présentent quelques dispositions spéciales de structure qu’on doit considérer comme étant les organes tactiles proprement dits, et dont les antennes ne sont que les porteurs. Dans la présence exclusive des antennes sur la tête de l’anima), il faut reconnaître un de ces facteurs qui aident à déterminer la limite entre les arthropodes et les annélides. Tandis que, chez ces derniers animaux, on trouve à la fois un nombre plus grand et souvent très variable d’antennes qui occupent non seulement la tête, mais aussi d’autres segments du corps j une limitation de leur nombre et de leur situation a accompagné la différenciation du corps des arthropodes, différenciation qui s’est montrée dans toutes leurs fonctions. Elles offrent, sous ce rapport, des modifications remarquables et tout aussi variées que celles des appendices partant de la partie centrale du corps des articulés. • Il faut donc reconnaître, avec le savant professeur d’Heidelberg, qu’il n’y a pas lieu d’appliquer sans restriction à l’expression d’antenne l’idée d’un organe du tact ; et, en effet, chez beaucoup de crustacés et d’insectes, ces appendices ne sont nullement propres & cette fonction, ainsi que chez les arachnides, où elles se changent en organes buccaux. Le tact s’exerce par des prolongements des téguments en forme de baguettes auxquels aboutissent des nerfs présentant des renflements ganglionnaires. Lorsque ces prolongements s étendent aux antennes, ils donnent h ces appendices le caractère absolu d’organes tactiles, caractèré cependant qui n’a rien d’exclusif.

On sait que ces baguettes tactiles reçoivent des terminaisons nerveuses qui sont mises en rapport avec l’extérieur. Ces appareils tactiles se rencontrentfréquemmentchez les crustacés, soit sur les antennes, soit sur d’autres parties du corps, de même chez les autres arthropodes où ils existent même sur les articles des tarses (insectes et myriapodes) On observe encore sur les antennes des conformations particulières généralementcourtea et uniques chez les insectes, et acquérant un certain développement dans les antennes internes des crustacés. « La nature de leur situation, le fait qu’elles sont dépassées par des soies plus longues indifférentes ou placées dans des excavations, rend vraisemblable que ces organes ont un autre usage, qu’on serait tenté de regarder comme relatif à une perception olfactive ou à quelque sensation approchante. Ainsi donc, par une différenciation d’appareils recevant des terminaisons nerveuses particulières, les antennes pourraient remplir une double fonction et, tout en représentant des organes de tact chez beaucoup d’arthropodes, transmettre chez d’autres des perceptions différentes par l’état du milieu ambiant. • Chez les formes supérieures de crustacés existe à l’article basilaire des antennes de la première paire une saillie de forme variable, le plus souvent conique, terminée extérieurement par une membrane mince qui parfois présente une fente. On ignore l’usage de cet appareil. Leydig a découvert dans les antennes internes des crustacés de fins appendices d’une nature spéciale, représentant probablement un appareil olfactif. De pareilles formations abondent chez les crustacés, toujours en plus grand nombre chez les mâles que chez les femelles ; on les retrouve en bouquets sur les articles des antennes des myriopodes, soit isolées, soit en petits groupes.

Il en est de même des antennes des insectes que l’on a depuis longtemps considérées , comme servant h l’olfaction : • Si l’on peut d’une part prouver que beaucoup d’insectes

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ne font aucun usage tactile de leurs antennes, d’autre part l’opinion que ce ne sont pas des organes de tact proprement dits peut être basée sur d’autres considérations. On arrive à ces conclusions en tenant un compte suffisant des conditions de dépendance dans laquelle le monde des insectes, dans son ensemble, se trouve vis-à-vis des influences atmosphériques ainsi que des observations d’ailleurs faites sur la manière dont ces animaux font usage de leurs antennes en palpant l’air avec elles. En ce qui concerne les organes sensibles proprement dits, ils ont quelquefois la même apparence que ehe* les crustacés, mais pourtant dans la plupart des cas, ils s’en écartent passablement. Ils affectent la forme de papilles courtes ou de Anes soies à la surface. Autrefois on regardait comme siège du sens de l’odorat des enfoncements ou des petites fossettes auxquelles on a déjà attribué des significations fort diverses. » (Gegenbaur.)

Les auteurs de la Vie des Animaux de Brehm nous apprennent qu’une opinion mixte a été soutenue par plusieurs auteurs : «Comme il se peut, disent-ils, que deux fonctions réparties chez les êtres élevés dans deux appareils distincts soient, chez les animaux plus inférieurs, dévolues à un seul appareil à moins qu’elles ne fassent complètement défaut, car on ne saurait admettre après tout que nos organes olfactifs soient assimilables à ceux des insectes, il est très possible que chez les uns les antennes remplacent les oreilles, chez d’autres le nez des animaux supérieurs, et que chez d’autres encore elles cumulent la perception des odeurs et celle des sona. Quoi qu’il en soit, On ne saurait révoquer en doute que les insectes soient capables de percevoir les sons, puisque un grand nombre d’entre eux produisent des stridulations, des bourdonnements, des piaulements ; et pourquoi les produiraient-ils s’ils ne devaientlesentendre ?»Les expériences de Forel, Balbiani, Hauser, etc. ont bien prouvé que les antennes servent à la perception des odeurs. Dana les expériences de Balbiani, Jes màle3 de papillons du ver à soie du mûrier (sericaria mon) privés artificiellement de leurs antennes deviennent incapables de reconnaître des femelles même rapprochées d’eux, et restent immobiles, les ailes basses, tout penauds, tandis que leurs congénères, auxquels on n’a pas coupé les antennes, montrent la plus grande agitation lorsque des femelles se trouvent dans leur voisinage, même h une certaine distance. « L’impression des fortes émanations qu’exhalent les femelles n’est point parvenue à leur cerveau ; l’ablation de leurs antennes les empêche de percevoir les odeurs. ■ Les expériences de Forel sur les fourmis sont célèbres dans le monde savant (v. fourmi) ; le savant myrmécologue a constaté que les fourmis privées de leurs antennes deviennent incapables de se conduire, de ■ distinguer leurs compagnons de leurs ennemis, et même de découvrir de la nourriture placée à côté d’elles ; elles ne s’aperçoivent de la présence du miel mis à leur portée que lorsque, leur bouche vient par hasard s’y embourber. » Les expériences de G. Hauser, d’Erlangen, ont également prouvé que les antennes sont bien le siège de 1 odorat. Tantôt l’auteur, opérant sur un staphylin privé de ses antennes, remarquait que l’insecte restait immobile quand on en approchait une baguette chargée d’acide phénique, alors qu’auparavant le même individu s’enfuyait rapidement lorsque ses antennes se trouvaietit dans la direction de la baguette de verre ; tantôt il prenait d’autres coléoptères, des sylphes, et les mettait dans une grande boite a un des angles de laquelle se trouvait de la viande corrompue : tant que les antennes des insectes étaient intactes, les sylphes trouvaient bien la matière dont ils se nourrissent à l’état de nature, mais si les antennes étaient coupées, les insectes devenaient incapables de découvrir la viande, même à une portée très rapprochée. L’auteur obtint les mêmes résultats avec des mouches de la viande. Les expériences précédentes de Balbiani, répétées par M. Hauser, donnèrent les mêmes résultats. Il y a donc tout lieu de croire que le rôle principal des antennes est de servir à l’olfaction.

Si l’on prend, pour le détail de l’appareil de l’olfaction, l’untenne d’un criquet comme type, on remarque à partir du huitième ou du neuvième article des ouvertures arrondies plus ou moins irrègulières, au-dessus desquelles sont tendues de fines membranes. Ues oririces, entourés d’un rebord chiiineux faisant saillie, sont disposés sur les antennes soit par groupes, soit isolément, et parfois assez rapprochés les uns des autres : ■ Chaque article en porte environ cinquante, sauf les derniers, sur lesquels on n’en compte pas plus de trente. »

D’après G. Hauser, la mincé membrane chitineuse entourant le repli recouvre et ferme extérieurement une cavité ménagée dans l’intérieur de l’antenne, cavité à fond plût et percé d’une ouverture par laquelle passe un bâtonnet, terminaison de la cellule olfactive. Il est à remarquer que la membrane formant tympan extérieur fuit absolument défaut cliez beaucoup d’hyménoptères t en sorte que chez ceux-ci la fossette et la cellule de sensibilité spéciale sont directement en rapport avec l’air ambiant». Le bà ANTH

tonnet surmonte extérieurement la grosse cellule ovale dont sort l’appareil nerveux de chaque fossette ; ce bâtonnet représente le corps cellulaire.

S’appuyant sur ce fait que des vibrations de même nature différant seulement par leur rapidité donnent aux êtres vivants soit la sensation lumineuse, c’est-a-dire la perception des couleurs, soit la sensation calorifique, Sir John Lubbock, qui s’appuie encore sur un grand nombre d’observations prouvant que les antennes des insectes sont également affectées au sens de l’ouïe, continue ainsi : • Il n’est nullement impossible que les insectes aient des sens ou des sensations dont nous ne pouvons nous faire une idée, pas plus que nous ne serions capables de concevoir le rouge ou le vert, si 1 espèce humaine était aveugle... Il n’y a donc dana la nature des choses aucune raison pour qu’il en soit de même chez les autres animaux, et les organes problématiques que l’on trouve sur beaucoup detypesinférieurs éprouvent peut-être des sensations qui nous échappent. Si l’on pouvait inventer un appareil capable d’abaisser le nombre des vibrations produites par une cause donnée, de manière à le faire rentrer dans les limites de notre audition, on obtiendrait probablement d’intéressants résultats. D’ailleurs il ne manque pas d’observations qui semblent indiquer d’une manière certaine que les fourrais possèdent un certain sens auditif. >

ANTHELM1E s. f. (an-tel-ml — du gr. anti, contre ; helmins, ver). Bot. Syn. de spigklib.

ANTHÉMIUM s. m. (an-té-mi-omm — du gr. anlhèma, inflorescence). Bot. Syn. de

INFLORKSCËNCE.

  • ANTHÉROZOÏDE s. m. — Bot. Nom donné

aux corps reproducteurs mâles de certains cryptogames, corps très petits, animés de mouvements propres, exerçant leur action fécondante sur la masse plasmique femelle ou oosphère.

— Encycl. Les anthérozoïdes prennent naissance k l’intérieur de l’anthéridie ; lorsque celle-ci est arrivée à maturité, chez les cryptogames vasculaires, elle s’ouvre distendue par l’eau qu’elle a absorbée, et les callules mères devant donner naissance aux anthérozoïdes quittent son enveloppe et ne tardent pas h perdre dans le liquide ambiant la membrane qui les entourait, ce qui permet a l’anthérozoïde inclus dans chacune d’elles de s’échapper et de nager librement. Ces petits corps se présentent sous l’aspect d’un ruban enroulé en une spirale à deux ou trois tours, aminci en avant, cette partie antérieure portant des cils vibratiles plus ou moins nombreux ; l’extrémité postérieure porte une vésicule renfermant des granules incolores. Cette vésicule est plus ou moins persistante, suivant les groupes, se détachant souvent au bout de peu de temps ; elle représente la vacuole centrale de la cellule mère, dont le noyau s’est transformé en ruban spirale et le prolopiasma a formé les cils vibratiles. La formation de l’anthérozoïde des fougères offre donc, d’après Van Tieghem, un exemple de rénovation partielle : la cellule centrale s’est divisée par des cloisons transversales et longitudinales en petites cellules munies d’une vacuole et dont chacune produit un anthérozoïde, formé par la substance du noyau qui se condense a la périphérie et se fend en hélice, prenant ainsi la forme d’une bandelette spiralée entourant la vacuole ; le protoplasma pariétal fournit les cils vibratiles en se divisant en minces filaments. « La translation du filament spirale est accompagnée d’une rotation autour de l’axe, et l’anthérozoïde se visse pour ainsi dire dans le liquide. »

Les anthérozoïdes des mousses sont de minces filaments spirales, atténués à l’extrémité antérieure, munie de deux longs cils, et renflés à l’extrémité postérieure en une masse protoplasmlque renfermant, comme chez les hépatiques, des granules animés du mouvement brownien, réunis parfois en une seule masse de fécule, ainsi dans les sphagnum ; cette vésicule terminale peut manquer dans d’autres mousses et être remplacée par des granulations de nature amylacée appliquées en différentes points de la longueur sur le filament lui-même, et remplissant, d’après Roze, un rôle important dans lafècondation. La découverte des anthérozoïdes des mousses a été faite parUnger en 1834.

Les anthérozoïdes des équisetacées affectent la même disposition spirale, mais présentent a leur partie antérieure de nombreux cils longs et épais ; la partie postérieure est munie d’une vésicule très développée, enlacée parle dernier tour de spire du filament qui y adhère d’une façon intime et ne peut plus se déplacer par des mouvements alternatifs de torsion et de détente, mais présente ses tours de spire lâchement serrés et aplatis de manière à figurer une boule. Au contraire, chez les fougères, le filament aplati est contourné en spirale déroulable, et la vésicule, se détachant progressivement de ce filament auquel elle adhérait dans toute la longueur, n’en occupe plus bientôt que la partie postérieure, dont elle se détache finalement. Les cils vibratiles peuvent ici occuper toute l’étendue du filament, qui décrit un tour de spire autour d’une vésicule protoplasmique J arrondie renfermant des grains d’amidon, ’ ainsi qu’on le voit dans les rhizocarpées ; ces

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cils peuvent être réduits h deux (sélaginelles) ; dans d’autres types, ainsi les isoétées, le filament peut s’allonger et ne plus présenter pour ainsi dire la forme hélicoïdale.

Les algues ont aussi des anthérozoïdes, beaucoup d’entre elles cependant n’en possèdent pas ou en possèdent d’un type différent, dénués de mouvements, privés de cils ; Sirodot a donné à ces anthérozoïdes des floridées le nom de pollinides. Ceux des vaucheria sont fort petits et consistent en une masse ovale allongée, nue, incolore, présentant un cil ténu & chaque extrémité ; il en est de même de ceux des fucus.

Les champignons, particulièrement les saprolégniées, ont été étudiés sous ce rapport, et dans cette dernière famille on trouve des anthérozoïdes ovoïdes, la plus grosse extrémité étant granuleuse et munie d’un long cil vibratile, et la plus Ane, nommée rostre, transparente et incolore.

Soit que les anthérozoïdes se forment par division du protoplasma des cellules du filament végétatif (saprolégniées), ou qu’ils soient produits par la segmentation du contenu d’une cellule spéciale (corntcule des vaucheria), ou d’une cellule ovoïde (fucus), soit qu’ils tirent leur origine de cellules mères renfermées dans des anthéridies et formées par segmentation du protoplasma de celles-ci, le rôle de ces agents fécondateurs est analogue a celui des spermatozoïdes des animaux. Ils agissent dans l’acte de la fécondation en pénétrant dans les oogones, y rentrant et en sortant à plusieurs reprises, ainsi qu’on l’observe dans les vaucheria, ou s’y fixant tout d’abord, et se fusionnent toujours avec ta partie supérieure de l’oosphère transparente à cet endroit ; leurs deux substances se confondent d’autant plus facilement qu’elles ne sont pas isolées l’une de l’autre par une membrane enveloppante, et c’est cette fusion qui constitue la fécondation.

ANTHIOME (Eugène-Jean-Baptiste), compositeur frunçais et professeur de musique, né le 19 août 1836 à Lorient. Élève du Conservatoire de Paris, il remporta le premier second grand-prix de composition en 1861. Depuis 1863, il est chargé d’une classe de clavier au Conservatoire. M. Anthiome a fait représenter, en 18S6, aux Fantaisies-Parisiennes, un petit acte, Semer pour récolter ; un autre aux Folies-Bergère, le Dernier des Chippeways (6 février 1876), et, le 7 mars 1884, au théâtre du Château-d’Eau, le Roman d’un jour, op.-com. en trois actes, dont la chute fut complète.

. ANTHOARD (Jean-Augustin-Adolphe), homme politique français, né à. Lus-la-Croix-Haute (Drôme) le 3 septembre 1807. — Elu député dans la 2" circonscription de Grenoble, le 20 février 1876, par 8.329 voix, il rit partie de ta majorité républicaine et fut un des 383 qui, après le coup d’État parlementaire du 16 mai 1877, votèrent un ordre du jour de blâme contre le ministère de Broglie-Fourtou. La Chambre ayant été dissoute, il fut réélu député par 14.355 voix le 14 octobre suivant et il vota constamment avec le groupe de l’Union républicaine qui reconnaissait pour chef Gambetta. M. Anthoard ne se représenta pas aux élections du 21 août 1881 et, depuis lors, il a vécu danB la retraite.

ANTHOCTfRTlS s. m. (an-to-sir-tis — du gr. anthos, fleur ; kitrtos, bossu, gibbeux). 7, oo. Genre de radiolaires (Hœckel) à test treillage et divisé en deux compartiments inégaux.

ANTHOFLE s. m. (an-to-fle — rad. anthophyllus, ancien nom du giroflier). Bot. Clou de girofle. Ce mot n’est plus guère usité.

ANTHOGÉNÈSE s. f. (an-to-jé-nè-ze — du gr. anthos, fleur ; genesis, génération). Zool. Nom donné au fait de l’existence d’une évolution anthogénésique dans une espèce animale.

ANTHOGÉNÉSIQOE adj. (anto-jé-né-zi-ke

— de anthogènèse), Zool. Qui se rapporte à l’anthogénèse : La forme du phylloxéra est ambogknksio.uk. Il existe chez certains pucerons une forme femelle dite anthogénésique, pouvant pondre simultanément des œufs mâles et femelles. Cette forma a été ainsi dénommée par analogie avec un phénomène identique dans la vie végétale : c’est ainsi que nous voyons un bourgeon floral donner en même temps issue à des organes mâles (les étamines) et a des organes femelles (les pistils).

  • ANTHON (Charles), érudit américain, né

à New-York en 1797. —11 est mort le 29 juillet 1S67.

ANTHOSÉE3 s. f. pi. Syn. de RH1ZAN THÉES.

ANTHOXANTHÉINE S. f. (an-to-gzan-téi-ne — du gr, anthos, fleur ; xanthos, jaune). Principe colorant jaune de certaines plantes. L’anthoxanthéine est soluble dans 1 eau, ce qui la distingue de l’anthoxanthine ; elle ne se trouve pas dans les mêmes fleurs que cette dernière. Il On dit aussi xanthéinb.

  • ANTHOXANTHINE s. f.(an-to-gzan-ti-na

— du gr. anthos, fleur ; xanthos, jaune). Chiin. Principe colorant jaune.des plantes. Elle est amorphe et ressemble à une résine insoluble dans l’eau, soluble dans l’alcool et l’éther.-On l’extrait des fleurs jaunes a l’aide de l’alcool. L’anthoxanthine existe dans beaucoup de fleurs colorées autrement qu’en jaune ;