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en lisant. Ne prenez pas le galop en chantant ce morceau. Avec de pareilles dépenses, on va au galop à l’hôpital.

Chassez le naturel, il revient au galop. ’ • Destouciies.

La mort nous poursuit au galop,

Saint-Amand.

Il dit forl posément ce dont on n’a que-faire, Et court le grand galop quand il est à son fait.

Racime.

— Fam. Verte réprimande : Donner un galop à quelqu’un. Recevoir un galop. Vçus verre : que madame vous fera donner un galop. (Mérimée.)

. — S’en aller au galop, Disparaître, être consommé rapidement :

Le bien de votre amant t’en va le grand galop. v La Fontaine.

Il Marcher rapidement vers sa fin ; être prêt de mourir : Le malade s’en va lb grand galop.

— Manège. Temps de galop, Court espace "parcouru au galop. Il Brunie de galop, Mouvement d’un cheval qui sa met au galop, et aussi mouvement du cheval pendant le galop : Ce cheval a un beau branle de galop.

Il Galop de chasse, ’Galop dans lequel le cheval déploie librement ses membres. Il Galop de contre-temps, Allure qui ressemble au galop par devant, et aux courbettes par derrière. I) Galop.étendu, Allure dans laquelle le . derrière du cheval chasse le devant sans cadence réglée. If Galop gaillard, Pas composé de courbettes et de cabrioles successives. H Galop raccourci, Allure dans laquelle le derrière du cheval chasse le devant, en observant des cadences égales, et sans traîner les hanches. Il Galop uni, Allure dans laquelle la jambe du devant entame et. celle de derrière suit exactement.

— Chorégr. Danse hongroise ou bavaroise, très-vive, a deux temps : Heureux successeur de l’antique boulangère, le galop est le complément du bal et le bouquet de la soirée (Ourry.) Il faut avoir un grand fonds d’adoration pour trouver une femme charmante à la fin d’un galop. (M’«e D. Gay.) Il Air sur lequel cette danse s’exécute : Composer un ga- lop. Jouer un galop sur un instrument. Il Fam. Galop infernal, Galop général exécuté avec un entrain extrême.

— Mécan. Mouvement de galop, Mouvement vertical d’oscillation autour de l’essieu, que présentent certaines, machines locomotives.

— Encycl. Manég. Le galop est- l’allure la plus rapide des solipèdes-co !le dans laquelle le jeu des membres est le plus difficile à saisir, et aussi celle qui exige le plus d’efforts musculaires de la part de l’animal. Mais ces efforts sont bien modifiés, bien allégés, par les bonnes dispositions de la charpente osseuse. C’est dans cette allure surtout que le squelette du cheval a besoin d’offrir aux muscles de longs leviers, pour leur faciliter le déplacement rapide de la machine. Un cheval, quelles que soient d’ailleurs son énergie, la force de sa constitution, la puissance de Sa santé, etc., ne pourra jamais bien galoper s’il n’a les éminences osseuses convenablement disposées et les formes anguleuses qui caractérisent généralement les chevaux de sang. Il ne pourra pas avoir de vitesse si ses muscles locomoteurs sont courts, quelle que soit d’ailleurs leur force, et si la poitrine n’a pas toute la capacité que nécessite la respiration des animaux soumis à de grands efforts longtemps soutenus.. De toutes les allures, le galop est celle qui demande, sous tous les rapports, le plus de perfection du cheval. C’est pour cela que les courses seraient un bon moyen de juger de la valeur d’un reproducteur, si elles étaient bien comprises, dirigées suivant de bonnes lois, dont la physiologie et la mécanique fourniraient facilement les bases si on les consultait. Pour bien courir et avoir du fond, il faut que le cheval ait une vaste poi ’ trine, des muscles bien développés, un système de leviers osseux très-prononcé, des articulations saines et des tendons solides.

On distingue plusieurs espèces de galop : la première est le galop à trois temps ; la seconde, le galop de manège ou à^ quatre temps, et la troisième, le galop de course, qui constitue la plus rapide des allures. « Dans le galop a trois temps, ou galop ordinaire, dit M. Colin, le pas complet est, marqué par trois battues : la première est celle d’un pied postérieur ; la seconde, celle d’un pied antérieur et d’un pied postérieur, formant un bipède diagonal ; la troisième celle d’un pied antérieur, suivie d’un temps très-court pendant lequel le corps est complètement en l’air. Ainsi, en supposant que le cheval galope à’ droite, c’est-à-dire que chaque membre droit soit constamment plus avancé que son corr respondant du bipède latéral gauche, le corps, à partir du moment où il est sans appui, tombera : 10 sur le membre postérieur gauche ; 20-sur le membre postérieur droit et l’antérieur gauche ; 3» sur l’antérieur droit ; après quoi il se retrouvera en l’air, puis retombera sur les extrémités dans le même ordre qu’auparavant. Le jeu des extrémités a lieu alors de telle sorte que, sitôt après son appui, chaque pied se relève et se retrouve en l’air avant que ceux qui doivent appuyer ensuite aient effectué leur battue ; d’où il résultéque l’une quelconque des extrémités* est un temps à

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l’appui et trois temps en l’air, pendant la durée d’un pas complet. » Le galop ne présentant pas, comme les autres allures, une succession symétrique des mouvements des membres, la fatigue qu’éprouve chacun d’eux ne doit pas être la même. Ainsi, par exemple, en supposant toujours le galop à droite, le bipède diagonal gauche sera moins fatigué que les deux autres membres, qui, chacun à leur tour, sont les seuls supports du corps ; et dé ces deux, le postérieur éprouvera une fatigue bien plus grande que l’antérieur, parce qu’il reçoit le premier l’effort du corps qui retombe et doit, avant de quitter le sol, lui imprimer une nouvelle impulsion, qui sera complétée par l’action du membre antérieur, ce dernier soulevant l’avant-main et remettant le corps dans un position telle, qu’il puisse retomber au pas suivant le membrepostérieur. On conçoit facilement que, dans cette espèce de mouvement de bascule, le bipède diagonal, servant de point d’appui intermédiaire, éprouvé moins de fatigue, ayant d’ailleurs la force combinée de deux membres pour résister à celle qu’il doit supporter. La pratique confirme ici ce que la théorie indique, surtout en ce qui concerne le membre postérieur. Un cheval que l’on fait constamment galoper du même côté se ruine bientôt de l’extrémité postérieure opposée. Aussi les écuyers ont-ils le soin de changer de main leurs chevaux, pour éviter cette usure inégale, lorsqu’ils leur font souvent prendre cette allure. Si l’on voit souvent-dès chevaux galoper d’eux-mêmes sur un membre postérieur plus ruiné que son congénère, cela tient à ce qu’ils ont conservé l’habitude qui a causé la ruine du premier. ’ Les déplacements du centre de gravité qui s’opèrent dans le galop sont assez complexes suivant le sens horizontal ; ils peuvent être représentés par une ligne qui se porte d’un pied postérieur au tiers antérieur, de celle qui joint les deux extrémités d’un bipède diagonal, et de là au second pied qui effectue une battue isolée. Les déplacements verticaux, plus simples, se réduisent à une série de courbes paraboliques.

Le galop est quelquefois défectueux. 11 peut être faux ou désuni. Le galop est faux lorsque le cheval galopant en cercle, à droite ou à gauche, la piste du bipède latéral situé en dedans du cercle se trouve plus en arrière que celle du bipède opposé. Le galop peut donc être faux à droite et à gauche, et, dans l’un comme dans l’autre cas, il fait perdre au cheval une grande partie de sa solidité. En effet l’animal, galopant en cercle, est forcé, pour vaincre la force centrifuge, de se pencher en dedans, et surtout d’incliner dans ce sens l’avant-main, pour conserver la direction circulaire. Il sera donc toujours plus solide lorsque le pied antérieur placé de ce côté se portera le plus en avant, pour soutenir la partie que son poids et sa position exposent à une chute plus imminente. Le galop est désuni lorsque la piste d’un pied antérieur étant la plus avancée, celle du pied postérieur du même côté reste en arrière de la piste du pied postérieur opposé. L’allure peut être désunie k droite ou a gauche. Ce défaut est beaucoup plus grave que le précédent ; il ôte a’l’animal toute sa solidité et l’expose à des chutes d’autant plus fréquentes qu’il n’y a plus la inoindre régularité dans l’action des deux bipèdes latéraux, dont l’un trace ses pistes rapprochées, tandis que l’autre leur laisse un grand écartement.

Le galop a quatre temps ou de manégë est une allure artificielle, dans laquelle le bipède diagonal, au lieu d’une battue unique, laisse entendre celle du pied postérieur, puis celle du pied de devant. Cette séparation des deux battues est due à ce que l’élévation plus grande de l’avant-main ne permet pas au pied antérieur de retomber aussi vite que le pied postérieur. Le déplacement horizontal du centre de gravité se fait avec assez de symétrie dans cette allure. Le galop à quatre temps fatigue beaucoup le cheval, par suite du rejet du poids de l’avant-main sur les jarrets, et le corps, toujours plus élevé dans cette allure, perd en vitesse ce que l’animal gagne en élégance.

Le galop de course, ou le galop forcé, s’effectue, de même que le galop ordinaire, en trois temps et trois battues ; car., d’une part, les deux membres du bipède antérieur et du bipède postérieur ne sont jamais sur la môme ligne, 1 un étant.toujours plus avancé que l’autre, et, d’autre part, 4es foulées ou les

Ïlistes sont absolument disposées comme dans e derniert c’est-à-dire à peu près uniformément espacées sur une ligne légèrement sinueuse. Dans la course, le déplacement horizontal du centre de gravité a lieu dans le sens le plus favorable, c’est-à-dire en ligne presque droite, parce-que le pas complet embrasse une très-grande :étendue de terrain. Le déplacement vertical consiste, pour chaque pas, dans une courbe parabolique d’autant plus légère que le cheval court plus près de terre, condition essentielle pour la rapidité, parce que la force employée à soulever le corps est perdue pour son impulsion en avant. Le cheval lancé à la course ne peut soutenir pendant longtemps cette allure avec toute sa rapidité. Lorsqu’il ne s’y livre que pendant quelques minutes, il peut arriver a parcourir un peu plus de 14 mètres par seconde.

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— Mécan. On donne le nom de mouvement de galop à l’un des trois mouvements de rotation d’une machine locomotive autour de ses axes principaux. Celui-ci a lieu sous J’influence d un "couple qui tend à faire tourner la machine en la relevant de l’avant vers l’arrière autour de l’essieu moteur. Pour atténuer cette action perturbatrice, on établit les ressorts d’arrière et d’avant d’une roideur aussi grande que possible, le centre de gravité à une petite hauteur au-dessus de l’essieu moteur, et une grande largeur de rails. Le mouvement de galop résultant de l’obliquité-de la bielle, si l’on augmente la longueur de celle-ci, et, par suite, si l’on reporte l’essieu moteur vers l’arrière, la résistance à ce mouvement devient de plus en plus grande. C’est ce qui a lieu surtout dans les machines où l’essieu moteur est porté en arrière du foyer, comme dans les Crampton. C’est surtout le nombre des points d’appui de la machine etleur position par rapporta celle du Centre de gravité qui influent sur la tendance au mouvement de galop ; car ce sont ces éléments qui déterminent la résistance opposée par lo poids de la machine.

— Allus. litt. Chasse* le naturel, il rciient nu galop, Vers du Glorieux, de Destouches, auquel on fait souvent allusion. V. -naturel.

GALOPADE s. f. (ga-lo-pa-de — rad. galoper). Manège. Exécution de la course au galop : La galopade de ce cheval est fort belle. (Acad.) il Galop moins développé et plus enlevé do devant que le galop ordinaire. Il Chemin qu’un cheval ordinaire peut parcourir en galopant : Il n’y a entre ces deux villes qu’une petite GALOPADE.

— Fig. Extrême promptitude d’action : Au lieu de me répondre avec autant de simplicité que j’en mets à vous interroger, voilà votre imagination gui prend /a galopade. (Ch. Monselet.)

— Chorégr. Mot abandonné aujourd’hui et remplacé par le mot’GALOP.

— Fam. Galop, réprimande.

GALOPANT (ga-lo-pan) part. prés, du v. Galoper : Des chevaux galopant dans la plaine.

GALOPANT, ANTE adj. (ga-lo-pan, an-te) — rad. galoper). Qui galope.

— Pathol. Phthisie galopante, Phthisie pulmonaire qui parcourt très-rapidement ses diverses périodes.

GALOPE s. f. (ga-lo-pe). Chorégr. S’est dit pour GALOP.

— Techn.- Outil avec lequel on trace très-rapidement de petites raies, avant de glairer le livre.

GALOPER v, n. ou intr. (ga-lo-pé — du germanique gahtaupan, s’élancer, sauter, du préfixe ga et de hlaupan, signifiant égalementsauter, courir, Scandinave hlaupa, ancien allemand hlaufan, anglo-saxon hleapan, sauter. Toutes ces formes correspondent à la racine sanscrite karp, krap, aller, se mouvoir, plus primitive sans doute que la racine feap, aljer ; et comme de karp on arrive facilement à Icalp, Pictet croit pouvoir.y ramener le grec kalpê, kalpis, jument, et kalpazô, trotter, galoper). Courir le galop : Un cheval qui galope bien. Les chevaux galopent sur le pied droit. (Buff.) Il Monter un cheval qui court le galop : Ne galopez jamais à cheval dans la campagne de Home quand commence à souffler le siroco. (St-Marc Girard.)

— Par anal. Courir ou marcher rapidement : Ne galopez donc pas ainsi ! je ne puis pas vous suivre. Il Avoir un mouvement très-rupide : Voilà une montre qui galope d’une belle vitesse, il Faire quelque chose avec une extrême précipitation : Galoper en lisant, en parlant, en chantant. Il faut travailler rapidement, mais il n’est pas nécessaire de galoper.

— Fam. Faire des courses nombreuses : J’ai galopé deux jours dans, tout Paris.'

— Fig. Avoir une extrême activité : Voilà son imagination qui galope.

Galoper après, Poursuivre, rechercher avec ardeur :

... Son esprit galope Après un vers qu’il a perdu.

DUCEaCEAU.

— Manège. Galoper sur le bon pied, Lever la première la jambe droite de devant. Il Galoper sur le mauvais pied, Lever la première la jambe gauche de devant. Il Galoper près du tapis, Lever très-peu les jambes de devant, en galopant.

— Chorégr. Danser le galop.

— v. a. ou tr. Mettre au galop, lancer au galop : Galoper un cheoal. (Acad.)

— Par ext. Poursuivre avec rapidité : Galoper un voleur. Il Chercher avec empressement : Je le galope dans toute la ville, sans pouvoir le rencontrer, il Rechercher, tâcher de gagner : Un marquis de mime caractère,

Grand énouseur aussi, la galope et la flaire.

Regnard.

Il Rechercher, aimer, désirer :

Tudieu ! notre future, Comme vous galopez la petite aventure !

J.-B. Rousseau.

— Fam. Tourmenter, obséder, assiéger ;

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La fièvre le galope. La peur le galope. Voilà une autre frayeur qui me galope. (E. Sue.) Il n’est rien que nous ne fassions Pour éviter l’ennui qui nous galope.

Douât.

— AllUS. litt. Le chagrin monte en croupe

et galope avec lui, Vers de Boileau souvent rappelé par les écrivains. Y. chagrin..

GALOPEUR, EUSE s. (ga-lo-peur, eu-ze — rad. galoper). Personne qui danse ou qui aime à danser le galop : Un galopeur infatigable.

galopin, ine s. (ga-lo-pain, i-ne — rad. galoper). Fam. Petit garçon, petite fille que l’on emploie à faire des commissions ; le féminin est peu usité : Envoyez-moi votre galopin.

... Souvenez-vous bien, vous et vos galopins, De mieux a l’avenir enfermer vos lapins.

Regnaild.

Il Petit marmiton employé à la cuisine : Un galopin de cuisine. (V. Hugo.)

— Par ext. Enfant espiègle ou polisson ; gamin de rue. Se dit souvent a un enfant d’une grande vivacité, même sans véritable intention de lui en faire un reproche : Approches, petit galopin. Ne faites pas comme ces galopins qui gaminent dans la rue. Vous êtes une petite galopine. h Homme méprisable, comparable à un petit gamin do rue, pour le cas qu’il faut faire de ses paroles ou de son caractère :

... Il n’est, je veux bien vous le dire, Prince ni galopin que vous ne fassiez rire,

Reonard.

— Art milit. Nom que l’on donnait autrefois aux chirurgiens sous-aides-majors des régiments.

— Ilist. relig. Demi-setier de vin que l’on donnait aux clercs pour leur déjeuner.

— Métrol. Ancienne mesure de capacité de Paris, qui valait un demi-setier,

— s. f. Bot. Genre de plantes, de la famille des rubiacées, qui croit au Cap de Bonne-Espérance.

■ GALOfODE adj. (ga-lo-po-de — du gr. gala, lait ; pous, podos, pied). Bot. Dont le pied ou stipe contient un suc laiteux.

— s. m. Genre de plantes du Mexique.

GALOPPE D’ONQUAIBE fOléon), littérateur et auteur dramatique français, né à Montdidier en 18lo, mortau Vésinet, près de Paris, en 18G7. Il embrassa d’abefrd l’état militaire, qui convenait peu à sa nature méditative, puis abandonna une carrière opposée à ses goûts pour se livrer à son penchant pour la littérature. Galoppe d’Onquaire publia alors divers recueils de vers, donna, à partir de 1842 jusqu’à 1849, des articles littéraires et philosophiques aux Mémoires de l’Académie de la-Somme, puis collabora activement à divers journaux, notamment au Corsaire et à la Revue des betiux-arts. En 1844, il débuta au théâtre en faisant représenter à la Comédie-Française une comédie en trois actes et en vers, intitulée la Femme de quarante, ans..Cette pièce, qui arrivait dans un moment de disette littéraire, eut du succès. Galoppe d’Onquaire continua à écrire pour le théâtre et fit paraître des romans. Il avait le ton et les manières d’un homme de bonne compagnie, ce qui faisait rechercher son commerce. Sa modestie était extrême et s’effarouchait presque dos éloges. On doit à cet écrivain estimable les ouvrages suivants : Fumée (1833, in-8°) ; Feuilles volantes (1841, in-4°), recueil en prose et en vers ; Mosaïque (1844) ; le Siège de la Sorbonne, ou le Triomphe de l’Université (1S44, in-8°), poème héroïcomique en six chants, qu’il signa un « bedeau de Saint-Sulpice ; » le Diable boiteux à Parist le Diable boiteux en province (185S, 2 vol. in-12) ; le Diable boiteux au village (lSGO). Au théâtre, il a donné, outre la Femme de quarante ans, Jean de Bourgogne, drame en trois actes et en vers, représenté au Théâtre-Français en 1840. Le sujet do cette pièce, écrite avec soin, mais dépourvus /le souffla poétique, est emprunté à une nouvelle de Pitre-Chevalier ; le Jeu de whist, en vers (1847) ; l’Amour pris aux cheveux, pochade en un acte, jouée au Palais-Royal en 1852, et dans laquelle Levassor remplissait sept rôles différents ; le Chêne et le roseau, vaudeville agréable, en collaboration avec Decourcelle, donné au Vaudeville en 1852. On lui doit encore les libretti de deux opéras-comiques : la Mort de Socrate (18G4), et la Bourse ou la vie (1865).

GALOS-PAULÈS s. m. (ga-loss-pô-Ièssnoms espagnols). Mamin. Nom vulgaire delà guenon rouge ou patas.

GALOVBETs.m.(ga-lou-bè—L’origine de ce mot est inconnue. Il tient peut-être au provençal galaubier, gualaubin, gaillard, gracieux, galaubey, étalage, pompe, sans doute de cette racine gai, se réjouir, que nous avons déjà vue dans gala. Le galoubet est, en effet, un instrument joyeux dont on se sert dans les fêtes, et les jours de réjouissance). Sorte do petite flûte à trois trous, d’un son des plus aigus, dont les joueurs de tambourin provençaux se servent pour s’accompagner en frappant sur cet instrument. Il est aussi en usage pour faire danser les animaux savants :

Le brillant galoubet vient égayer les airs.

M.-J. Chknieh.