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GRUE

tourneront, il est vrai, mais sans servir à rien. Si, au contraire, on fait engrener P’f avec R", le mouvement aura lieu par l’intermédiaire des pièces P"’, R", P’, R’, P, R. Ici la pièce P" est la seule qui tourne isolément, sans résultat. Désignons le nombre de dents de chaque pièce par la lettre qui la représente.

Pour évaluer la vitesse d’ascension d’une pareille grue, cherchons le rapport de la vitesse angulaire V de l’axe des manivelles à la vitesse angulaire v du treuil. Dans le premier cas, on a (v. ROUAGE)

V P, P" v ~ R, R et dans le second,

V = P, P’, P’" v R, R’, R"* Le second rapport est égal au premier multiplié par —jj ■ Donc la vitesse d’ascension

est moindre dans le second cas que dans le premier. En revanche, nous allons voir que le travail y est plus considérable. Soient Q le poids à enlever ; F la force appliquée aux manivelles ; L la longueur des manivelles ; r le rayon du treuil, et T la tension de la corde qui s’y enroule. Le poids Q étant suspendu à la chape d’une poulie mobile, la tension T est moitié de ce poids.

Dans une seconde, le chemin décrit par l’une des extrémités de la manivelle sera Lu, et le travail de la force F sera FLu.

Dans le même temps, le chemin décrit par un point de la surface du treuil sera Vr, et

le travail de la force T sera TVr = - QVr.

Donc

d’où

FL» = l QVr, Q

2FL v

~r~’ v’

Q =

En remplaçant le rapport — par ses valeurs

trouvées plus haut, on a, dans le premier cas,

2FL R, Rf r ’ P, P" ’ et dans le second,

2FL R, R’, R" Ql "’ r ’p, P’, P’"-Comme P" = P"’, on voit que R"

Q, = Q. x |p

Dans son Cours élémentaire de mécanique, M. Delaunay cite une grue pour laquelle on a les valeurs suivantes : R = 66, R’ = R" = 54, P => 11, P’ = P" = P"’ = 9, L = 3r, F = 10. En effectuant les calculs, on trouve que deux hommes, exerçant sur la manivelle un effort de 10 kilogr., pourront, dans le premier cas, soulever un poids de 4,320 kilogr., et, dans ie second cas, un poids de 25,920 kilogr. Mais, dans ce dernier système, l’ascension est six fois plus lente que dans le premier.

Lorsqu’on installe une grue, il faut prévoir l’effort que le massif de maçonnerie aura à supporter en GG (fig, l) pour empêcher la machine de basculer. Soient Z le poids qui tend à entraîner l’appareil, et Y la pression qui s’oppose à ce mouvement. Les deux forces Z et Y se trouvent dans les mêmes conditions que si elles agissaient sur le levier coudé aOb, en sorte que l’on a pour l’équilibre

Y Oa Z ~ Ob' Pour la solidité du puits gui reçoit l’arbre de la grue, et pour la force des différentes pièces qui composent la machine, les constructeurs établissent leurs calculs en supposant le poids ’/, dix fois plus fort que celui qui est destiné à être réellement soulevé.

Il y a des ijrues, celles, par exemple, qu’on voit ordinairement dans les gares, dont le collier est placé à la partie supérieure de l’arbre, et dan3 lesquelles le tirant est horizontal ; elles sont dites de première classe. Alors, au lieu d’être suspendue à un point fixe, la charge est portée par un chariot mobile le long du tirant, ce qui fait dire encore que la machine est à portée variable.

On appelle encore grues certains appareils différents de ceux que nous venons de décrire, mais destinés, comme eux, à soulever et déplacer de lourds fardeaux. Ils se composent d’une charpente fixe, supportant un petit chemin de ter horizontal. Le long de ce chemin de fer roule un chariot sur lequel est monté un treuil mû par un système de roues à engrenages, analogue à celui que nous avons décrit. Il est uisé de comprendre comment, à l’aide de ce treuil mobile, on peut saisir des matériaux, les élever à une certaine hauteur, les transporter horizontalement, et enfin les descendre a la station voulue.

Grues hydrauliques. Depuis quelques années, on a senti la nécessité de remplacer la force musculaire de l’homme par celle de l’eau ou de la vapeur, pour faire fonctionner les yrues. Parmi les grues hydrauliques, la plus répandus est celle de W. Armstrong. Elle se compose d’un cylindre vertical dans

GRUG

lequel se meut un piston à la tige duquel est attachée la corde qui soutient le fardeau. Le piston descend sous la pression d’une chute d’eau dont l’action est rendue intermittente au moyen d’une boîte a distribution. Il faut dire que cette machine revient fort cher, et que son rendement est à peine de 10 à 15 centièmes.

Grues à vapeur. L’idée d’appliquer la vapeur à la manœuvre des grues a été réalisée, en Angleterre, par MM. Armstrong et Hagues, et, en France, par MM. Claparède, Lebrun, Oavé, Chrétien, etc. On peut voir la machine de M. Chrétien sur le port de la Villette, à Paris. Elle consiste en un cylindre incliné, dans l’intérieur duquel la vapeur fait alternativement monter et descendre un piston. La tige du piston s’articule à un arbre coudé qui, par l’intermédiaire d’un engrenage, fait monter la chaîne à laquelle le fardeau est suspendu. La grue et la chaudière à vapeur sont montées sur un chariot muni d’un tender. Un seul homme, installé sur le tender, ayant en main un levier de manœuvre pour la levée et la descente des fardeaux, et disposant d’une manivelle à l’aide de laquelle on fait tourner la grue, suffit pour le fonctionnement complet de la machine.

GRUE, ÉE (gru-é) part, passé du v. Gruer. Réduit en gruau : Des vivandières allaient de feux en feux, proposant des gâteaux de blé grue. (Chateaub.)

GRUEL(Guillaume), historien breton, qui vivait à Rennes au xvo siècle et fut longtemps attaché à la personne du connétable Arthur de Richemont. On a de lui, sous le titre de : Histoire du vaillant chevalier Arthus fils du duc de Bretagne (1521, in-4o, goth.), une chronique écrite d’un style agréable et facile, mais qui n’est pas toujours d’une grande exactitude. Elle a été plusieurs fois rééditée.

GRUEL (Raoul), diplomate breton, frère du précédent. Il entra, comme écuyer tranchant, au service d’Arthur de Richemont, auprès duquel il ne tarda pas à jouir d’un grand crédit. Gruel négocia, en 1421, le mariage d’Arthur avec la sœur du duc de Bourgogne, remplit plusieurs missions politiques importantes, de 1423 a 1435, et eut une grande part au traité d’Arras (1435), qui amena la rupture de l’alliance contractée entre les Anglais et le duc de Bourgogne.

GRUEINDLER (Jean-Ernest), missionnaire luthérien, né à Weissensee (Thuringe) en 1677, mort en 1721. Il fit ses études à Leipzig et à Wittemberg, puis à l’université de Halle. En 1708, il partit comme missionnaire pour Tranquebar, sur la côte de Coroinandel, et fut appelé par le roi de Danemark aux premières fonctions ecclésiastiques de Tranquebar. On a de lui des Lettres, des Mémoires, et un écrit intitulé :1e Médecin malabare.

GRUENPECK (Joseph), astrologue allemand. V. Grunpeck.

GRUER v. a. ou tr. (gru-é — rad. gruau). Réduire en gruau : Gruer de l’avoine.

GRUERIB s. f. (grù-rî — rad. gru). Ane. législ. et féod. Juridiction subordonnée aux maîtres des eaux et forêts, et jugeant en première instance de ce qui concernait les bois, it Lieu où s’exerçait cette juridiction. Il Droit de justice que le roi avait dans certains bois, et qui lui assurait, outre les profits de la justice, une part, dite tiers et danger, dans les coupes. Il Gruerie de charbon, Droit royal sur le charbon de bois. Il Droit de gruerie, Celui qu’avait le seigneur haut justicier de chasser, de prendre le poisson et de s’attribuer le passage dans les bois de ses vassaux et sujets. Signifiait aussi Permission accordée par le roi, sous certaines réserves, de laisser croître des bois en haute futaie.

GRUEWEL (Jean), poste allemand, né dans la marche de Brandebourg, mort après 1709. Il a publié : l’Éducation des vers à soie (16GS) ; l’Éducation des abeilles dans les États de Brandebourg (1696) ; Y Art poétique allemand (1707, in-S"). Outre ces poëmes didactiques, on a de lui : les Hauts faits et aventures de Ferfried, le plus ancien des aïeux des margraves et électeurs de Brandebourg (Berlin, ia-4o), et une traduction en vers de la Batrachomyomachie.

GRUGÉ, ÉE (gru-jé) part, passé du v. Gruger. Croqué : Du sucre grugé.

— Fig. Dont on a dévoré les biens ou l’argent : Caroline, indignement grugée par sa femme de chambre, en arrive à vouloir s’en débarrasser. (Balz.)

GRUGÉ-L’HÔPITAL, village et comm. dé France (Maine-et-Loire), cant. de Pouancé, urrond. et à. 18 kilom. de Segré, entre l’Araise et la forêt d’Ombrée ; GG9 hab. Beau château de Champiré, ayant appartenu à la maison de Sévigné. Dans l’église, très-anciens vitraux, dont l’un représente le Christ en croix. j

GRUGEON s. m. (gru-jon — rad. gruger). Comin. Nom donné à de gros morceaux de sucre compacte, que l’on trouve parfois dans les tonneaux expédiés des Antilles.

GRUGER v. a. ou tr. (gru-jé — Grandgagnage tire ce mot du bas allemand grusen, hollandais gruïsen, écraser, allié sans doute à l’ancien haut allemand gruzi, allemand grutze, anglo-saxon grul, anglais grout, orge mondé, gruau. Diez rejette l’étymologie du bas aile GRUM

mand grusen, la langue française ne permettant jamais, d’après lui, la permutation de s en g ou j, et il tire gruger d’un type grutir.are, grudicare, formé de grut, grud, orge mondé, et de la terminaison icare. Prend un e après le g devant a et o : Je grugeai. jVous grugeons). Croquer, manger, en faisant craquer sous la dent ; dévorer, manger en général : Gruger du sucre, des macarons. Me voilà noble ; je garde le parchemin ; je ne crains plus que les rats, qui pourraient bien gruger ma noblesse. (Mariv.) Perrin Dandin arrive ; ils le prennent pour juge. Perrin, fort gravement, ouvre l’huître et a. gruge, Nos deux messieurs la regardant.

La Fontaine.

— Fig. Dévorer le bien de : Laisses au peuple le droit de rire de ceux qui l’oppriment ou qui te grugent. (Th. Gaut.) Gardons-nous de plaider ; on nous pille, on nous gruge,

On nous mine par des longueurs.

La Foutaine. On trompe aussi le stupide vulgaire, Pour le gruger, bien plus que pour lui plaire.

Voltaire. L’on gruge, l’on pille La veuve et la Aile, Majeure ou pupille ; Sur tout on grappille, Et Thémis va Cahin-caha.

Panard.

— Sculpt. Briser avec un marteau à pointes de diamant, en parlant de parties trop dures pour être attaquées au ciseau : Gruger les saillies du granit.

— Jeux. Au romestecq, se dit pour Lever : Gruger le virlique. Le double ningre vaut trois points, si la partie adverse ne le GRUGB pas.

GRUGET (Claude), traducteur français, né à. Paris, mort jeune encore vers 1560. Il fut secrétaire de Louis de Bourbon, prince de Condé. Il a traduit : les Épîtres de Phalaris (Paris, 1550, in-8o) ; les Diverses leçons de Pierre Messie, gentilhomme de Séville (Paris, 1554, in-8u) ; les Dialogues d’honneur de messire Jean-Baptiste Possevin Mantouan {Paris, 1557). Il a donné une édition de YHeptameron ou Histoire des amants fortunés, des Nouvelles de Marguerite de Valois (1560). Les traductions de Gruget se distinguent par la naïveté et la simplicité du style. — Son fils, François Gruget, référendaire à la chancellerie, passe pour l’auteur d’un Recueil de prophéties et révélations tant anciennes que modernes, lequel contient un Sommaire des révélations de sainte Brigitte, etc. (Paris, 15C1).

GRUGEUR s. m. (gru-jeur — rad. gruger). Personne qui gruge quelqu’un, qui dévore ses biens : Ce sont là, après les bureaux, les plus insupportables grugkurs d’un ministre. (F. Soulié.)

GRUGLIASCO, bourg d’Italie, prov. et à 8 kilom. O. de Turin ; 2,800 hab. Récolte et commerce de grains, légumes et vins.

GRUIER s. m. V. GRUVKR.

GRUINAL, ALE adj. (gru-i-nal, a-le — rad. grue). Bot. Dont les capsules ressemblent à un bec de grue.

— S3’n. de géraniacées, en prenant ce terme dans son acception la plus large.

GRUINÉ, ÉE adj. (gru-i-né — du lat. grus, grue). Ornith. Qui ressemble ou qui se rapporte à la grue.

— s. f. pi. Groupe d’oiseaux échassiers, ayant pour type le genre grue.

GRUISSAN, bourg et comm. de France (Aude), cant. de Coursan, arrond. et à 15 kilom. de Narbonne, près de l’étang de son nom ; 2,801 hab. Pêche très-active ; corderies importantes ; fabriques d’eau-de-vie et de soude. Aux enviions se dressent les rochers de la Clape, belle chaîne calcaire pittoresquement déchiquetée.

GRUISSAN (étang de), étang de France (Aude). Il a environ 900 hectares de superficie et communique avec la mer par deux chenaux. Une étroite bande de terre le sépare de l’étang de Sigean.

GRUITHUISEN (François de Paule), naturaliste et astronome allemand, né à Haltœnberg, sur le Leck, en 1774, mort en 1852. Il obtint la chaire de médecine de Munich en 1808, et professa l’astronomie avec beaucoup d’éclat, à partir de 1826, à l’observatoire de la même ville. Avant Civiale, il découvrit le lithotriteur, pour lequel il reçut de l’Institut de France un prix de 1,000 francs. On a de lui : De l’existence du sentiment dans les têtes et les troncs des décapités (1809) ; Anthropologie (1810) ; De la nature des comètes (1811) ; Pensées et opinions sur tes causes des tremblements de terre (1825) ; Histoire naturelle du ciel étoile (1836) ; Découverte de traces évidentes d’habitants dans la lune, inséré dans les Archives de Kastner. Il a publié aussi deux almanachs d’astronomie, de géographie et d’histoire naturelle, le premier sous le titre d’Analectes, 1828-1832, le deuxième sous celui d’Annuaire, de 1838 jusqu’à sa mort.

GRULICH, vilie des États autrichiens (Bohème), cerclj et à 63 kilom. S.-E. de liœnigsgrsetz ; 2,350 hub. Tissage de rubans et de cotonnades,

GRUMBACH (Guillaume de), aventurier al GRUN

lemand, né en 1503, mort en 1566. Il servi» d’abord en France, puis s’attacha au margrave Albert de Brandebourg (1552), qu’il engagea à faire la guerre aux princes-évêques allemands et avec qui il ravagea la Franconie. Ses biens ayant été confisqués et donnés à l’évéque de Wiirtzbourg pour l’indemniser des dommages qu’il avait subis, Gn.mbaeh réclama vainement son héritage fit assassiner l’évêque (1558), réunit autour de lui des soldats et des seigneurs de Frai conie mécontents, et forma alors le projot de soulever toute la noblesse allemande, de la délivrer de ses suzerains immédiats et de la placer sous la domination seule de l’empereur. Doué d’une audace et d’une énergie sans pareilles, Grumbach n’hésita pas à ;.e jeter dans une telle entreprise, qui ne tendait à rien moins qu’à changer la fa.ee de l’Allemagne. À la tête de sa petite année, il marcha sur Wùrtzbo’urg. dont il s’empara, abandonna au pillage les maisons des principaux habitants, et contraignit les chanoines à signer un acte en vertu duquel ils s’engageaient à lui rendre ses biens confisqués (1563). M s pour ce fait au ban de l’empire, Grumbach se retira auprès du prince de Saxe, Jeun-Frédéric, qu’il avait gagné à ses idées. Malgré les ordres et les menaces de l’empereur Mi ximilien II, ce prince refusa de livrer le hard. aventurier et fut lui-même mis au ban de l’empire (1566). L’électeur de Saxe, Auguste, reçut alors ordre de marcher contre Jean-Fredéric, son cousin, et de le contraindre par lu force des armes à se soumettre. Il assiégea Gotha, où Grumbach s’était retiré. Après un siège de trois mois vigoureusement soutenu par ce dernier, les habitants de Gotha, exaspérés des malheurs que leur attirait la présence de Grumbach, se révoltèrent co ître lui, le saisirent et le livrèrent à l’électeur Auguste, qui le fit juger et écarteler le 12 décembre 1566.

GRUME s. f. (gru-me). Eaux et for. Bois de charpente ou de charronnage qui a encore son écorce ; on dit aussi boi> de grume.et bois en grume : Le bois en grume est du bois de charpente et de charronnage débité avec son écorce, et quin’est point équairi. (Furetière.)

GRUMEAU s. m. (gru-mô—lut. grumus, mémo sens). Petite portion de matière caillée et gluante ; petit grain d’une matière quelconque : Grumeau de sang. G.ïumeau de lait. Grumeau de cotte. Une bouillie qui se met en grumeaux. Vomir ie sang en grumeaux.

GRUMEL s. m. (gru-mèl). Tcchn. Fleur d’avoine employée dans le foulages des étoffes.

GRUMELÉ, ÉE (gru-me-lé] part, passé du v. Se grumeler. Mis en grumeaux : Lait gru-

MËLÉ. Colle GRUMELEE.

GRUMELER (SE) v. pr. Igru-me-lérad. grumeau. Double la lettre / devant un e muet : Il se grumelte, il se grumelleru). Se mettre en grumeaux : Lerlait tourné su gru-

MELLE.

GRUMELEUX, EUSE adj. Cru-me-leu, euze — rad. grumeau). Qui est en grumeaux : Du lait grumeleux. Du sang grumeleux.

GRUA1ELLO DEL MOiSTE, bourg d’Italio, prov. et à 19 kilom. S.-E. de Bergame ; 1,900 hab. Belle église. Deux châteaux. Les environs produisent un vin renommée.

GRUMELURE s. f. (gru-me-lu-re — rad. grumeau). Techn. Petit trou qui se trouve accidentellement dans une pièce de métal fondu.

— "Véner. Nom donné à do petites fumées que l’on trouve mêlées ave} les autres, et qui décèlent un vieil animal.

GRILMMENTUM, ville de l’Italie ancienne, dans la Lucanie, sur 1 Aciris, àl’O. de Métaponte. Au rapport de Tite-Live, Titus Sempronius y remporta une brilli.nte victoire sur ïiannon. Pline, dans son histoire naturelle, et Antonin, dans son Itinéraire, parlent de cette ville, que l’on croit êtns la Sponara de nos jours.

GRUMICHANA s. m. (gru-i.ii-cha-na). Bot. Nom indigène du fruit de l’eugéuie du Brésil.

GRUMILÉE s. f. (gru-mi lé). Bot. Genre d’arbrissuuuxde la faimlledes rubiacées, tribu des cotioaoéus, comprenant plusieurs espèces qui croissent dans 1 Inde.

GRUMILLON s. m, (gru-noi-llon ; Il mil.dimin. de grumeau). Métallurg. Petit fragment qui se détache des maquettes que l’on forge.

GHUMO, ville d’Italie, prov. et à 11 kilom. N. do Naples, district de Caioria ; 3,000 hab. Il Ville d’Italie, prov. et à 2> kilom. S.-O. de Bari ; 3,13û hab.

GRÏJN (Jeun-Jacques-Chi.rles-Alphonse), jurisconsulte et publiciste français, né b. Strasbourg en 1801, mort à Paris en 1SG6. Il étudia le droit dans sa vilh natale, puis se rendit à Paris, collabora qu ; lque temps aux travaux de jurisprudence de M. Dalloz, fit paraître le Journal des assurances (1830-1836), devint un des réducteurs du journal de Paris, dirigea le Journal général di France de 1836 a 1839, et fut appelé, en 1810, à la rédaction en chef du Moniteur univnset, qu’il conserva jusqu’en 1852. Noniine archiviste de la couronne l’année suivante, M. Griin devint plus tard chef de ia section législative et judiciaire aux archives de l’État (1S56). Il a publié divers ouvrages de jurisprudence, d’économie sociale, etc., parmi lesquels nous