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1578

GUAY

serva peu de temps. De retour k Rome, à l’appel du cardinal Carrare., il fut nommé professeur d’histoire et de mythologie et secrétaire perpétuel de l’Académie romaine d’archéologie. Nous citerons de lui, outre de nombreux même lires insérés dans les Alli delf Acrademia itnlinrta : la’ Itonta antica, le Statue det museo Chiaramanti i monumenti inediti, la PU tara cumparata, etc.

GUATTE s. Ier. (goua-te). lchthyol. Nom vulgaire de l.t jeune alose.

GUATTÉRIEs. f. f goua-té-rî — de Guatleri, botau. iial.). liot. Genre d’arbres et d’arbrisseaux, de la fuinille des anoimeées, tribu des aminées, comprenant plusieurs, espèces, qui. habitent l’Asie et l’Amérique tropicales.

GUATUPUCA s. in. (goua - tu - pu - ka).

lchthyol, Poisson du genre labre.

GUAURA, ville de la république-péruvienne, intendance et à 118 kilom. N.-O. de ( ; tinn, sur l’océan Pacifique et près de la rive gauche ’lu fleuve de son nom ; 3,550. hab. Elle se coinpose uniquement d’une rue très-longue que terminent un pont jeté.sur le fleuve et une tour défendue pur une redoute. Fort commode et sûr. Dans les environs, vastes salines et ruines d’ancien* édifices bâtis-par les premiers habitants de la contrée.

GUAUIIA, fleuve du Pérou (Amérique du Sud). Il prend sa source sur le versant occidental de la principale chaîne des Andes et se jette dans l’océan Pacifique, a peu de distance de la ville de Guaura, après un cours de 145 kilom.

GUAVIARE ou GUAYAVERO, rivière de l’Amérique méridionale, dans la république de lu Nouvelle-Grenade. Elle prend sa source dans la Sierra de Parduos, à 12 kilom. S.-O. de Stinia-Fe de Bogota, et se jette dans l’Orénoque près de San-Fernando, après un cours de 720 kdiJin. k travers les États de Boyaea et de Cuiidiriiuiiarca.

GUAXACA, prov. de l’Amérique Septentrionale, dans le Mexique. Elle a 100 lieues de longueur. 50 de largeur et est très-fertiie en froment, maïs, cacao, casse et cochenille. Il se trouve dans sou voisinage quelques mines d’or, d’argent et de cristal. Chef-lieu, Âme» quera,

GUAXIMA s. m. (goun-ksi-mw). Bot. Genre d’arbrisseau*, de la f ; imille des malvncees, propres au Brésil, et dont l’éeoree est textile.

GUAXINIM s. m. (goua-ksi-nimm). Mamm. Espèce de chien sauvage du Brésil.

— Encycl. I.a taille de ce mammifère lient le milieu entre celle du renard, dont il se rapproche par le pelage, et celle du etilpeu, dont il diffère essentiellement : car c : e dernier est ordinairement dépourvu de poils et a la peau Ijleue ou noire, taudis ijiie le yiuixintm a des poils gris, plus loties et plus abondants vers lu partie inférieure de la queue. C’est un carnivure il’iiu caractère tuciiuriie ; il marche solitaire etordinairement pendant la partie la plus sombre de la nuit. Il est très-vigoureux et très-rapide ; il peut t’airejusqu à 120 kilomètres dans Une seule nuit. Il a aux pattes de derrière un doigt très-long qui laisse une profonde empreinte dans la terre. Il vit presque exclusivement d’éerevisaes, qu’il pèche en introduisant Sa queue dans les trous qu’il devine être la retraite de ces crustacés ; lorsqu’il sent que ces derniers s’y sont attachés en nombre suffisant, il la relire rapidement, puis s’empare de sa proie. Celte particularité explique pourquoi la queue des yuaxitiitus adultes est toujours pelée, enflée et rugueuse.

GUAY, pseudonyme sous lequel le P. Ga- ; rasse a publié !e plus curieux de ses ouvrages : Nouveau jugement et censure de la Doctrine curieuse des beaux esprits de ce temps (1624). V. Garasse.

GUAY (Jacques), graveur français, né a Marseille.vers 17)5, mort à Paris en 1787. Il prit d’abord des leçons de Boucher, puis abandonna la peinture pour s’attacher à l’étude de la gravure en (lierres fines, et se retidit dans ce but en Italie. De retour en France, après un assez long séjour à Florence et à Rome, Guay succéda il Barrier comme graveur en pierres fines du Cabinet du roi et fut admis à l’Académie de peinture en 1742. Il jouit d’un grande faveur auprès de Mu’8 de Pompadour, qui s’occupait elle-même de gravure. On cite parmi ses travaux un Antinous, d’après une statue de la galerie du cardinal Albani, et la ùutailte de Fontenoy, d’après un dessin de Bouchardon.

GUAY-THOUIN (René du), célèbre marin français. V. Buguay-Trouin.

GUAYAiMA, ville des ’Antilles, dans Vile, de Porui-Kico, sur la côte méridionale ; 5,000hab. Exportation de-riz, de café, de sucre, de maïs, de tabac ci de piment.

GUAYAQUIL (DÉPARTEMENT Dlî), division

administrative de la république de l’Equateur ; entre la république de la Nouvelle-Grenade au N., le département de l’KMMiador il l’E-, celui de l’Assuay au S. et le pacifique k « ’0. ; 200 kiloin. du, N. au S. et 160 de 1 F. à fO. ; 100,000 hab. Ch.-l., Guayuquil. C’est une •ielle et vasie plaine, entrecoupée de vallées bien arrosées et terminée à l’E. parla chaîne des Andes. Le Guayaquil, le Daule, le Caraeol et le Rio’ de lits Esmeruldas sont les principaux cours d’eau de ce beau et fertile pays, qui deviendrait certainement une des contrées

GUAY

les plus florissantes du globe, si la chaleur y était moins suffocante et le climat plus sain. Il est rare, eu effet, que la saison des pluies n’y soit pas escortée d’une foule de maladies ’ épidémiques. L’élève des bieufs.des chevaux, des mulets, des porcs et de la volaille y donne d’excellents résultats ; la chasse ei la- pèche y sont aussi irès-productives. On neuve dans les montagnes des énieraudes d’une grandevaleur. La construction des navires et la fabrication de chapeaux, d’une espèce de jonc blanéet très-tin, donnent lieu à un commerce considérable.’ Les habitants du Guayuquil ont aussi d’autres branches d’industrie, parmi lesquelles nous signalerons ta teinture du coton au moyen de la pourpre et la fabrication de grosses toiles. Le commerce d’exportation a pour principaux aliments le tabac, la cire, le coton et les bois de construction.

GUAYAQUIL, ville de l’Amérique du Sud, dans la republique de l’Equateur, ch -t. du départ, de son nom à 225 kiloin. S.-O. de Quito, sur le fleuve de sou nom. U 30 kilom. de son embouchure dans l’océan Pacifique, par 2" 11’ de latit. S. et 82° 18’ de Mniigil. O. ; 22,000 hab. Evèché, collège, école de navigation. Commerce actif. C’est l’un des murch s les plus huportaifts du pays pour ^cacao, le quinquina, le tabac et les bois de teinture. Un pont de bois de 80 i mètres de longueur relie la vieille ville(cff»i/e<ii’7'u)kla ville neuve (citude itueoa). Celte dernière possède un.vaste chantier pour la construction des vaisseaux. La vieille ville, bâtie eu bois, est adossée k une haute coltine que couronne te couvent de Sau-Domingo. Sauf les bâtiments du collège et ceux de l’arsenal maritime, Guayaquil ne renferme pas d’édifice digne d’attention.

Le port de Guayaquil, défendu par trois foris, est la station ordinaire de la marine militaire de l’Etai. La ville fut fondée, en 1533, par Kr. Pizarre, sur la baie de Charupoto. Quatre atis plus tard, la ville ayant été eu grande partie détruite par les Indiens, Fr. de Oreiia la’ fit rebâtir sur la rive ifroite du Guayaquil. Elle fui élevée enfin, en 1693, Sur la place qu’elle occupe aujourd’hui. Lie terribles incendies la dévastèrent à plusieurs reprises, notamment en 1707 et en 1764. Flic est ai^si exposée à être inondée par les eaux du Guayuquil, dont le niveau esi plus élevé que upiui de ta plupart des rues de la ville. GUAYAQUIL, fleuve de l’Amérique du Sud, dans la république de f Equateur, || suit Un lac de Sambovuiiibnn, cimie d’abord k l’O., puis au S>., baigne la ville de Guayaquil et se jette dans le golfe de son nom après un cours de 90 kilom. Le lu du fleuve esi large et profond, mais il est obstrué par ces bancs de sable qui en rendent la navigation difficile et même périlleuse. Lesdèbordcinetusdu Guayuquil sont fréquents- ; ses eaux nourrissent un grand nombre de crocodiles.

GUAYAQUIL (golfe de), golfe du grand Océan, enire les côtes de la république de l’Equateur ei du Pérou. Sa profondeur dans les terres est d’environ 150 kdoin. L’entrée a 240 kilom. de largeur. Les fleuves Guayaquil, Naraujal, Tumbez y ont leurs embouchures.

GUAYAQUILITE s. f. (goua-ia-ki-h-tede OitiiyuijiiU, nom de ville). Miner. Oxycarbure d’hydrogène.naturel, ainsi appelé parce qu’il a été trouvé aux environs de Guayaquil, dans la république de l’Equateur.

— Encycl. La yunyuquiliie est une substance jaune de miel, opaque et d’aspect résineux. Elle est peu solubledans l’eau, mais facilement solubie dans l’alcool. Une température de 68" cemig. suffit pour la faire entrer en fusion. Sa pesanteur spécifique est de 1,092. D’après l’analyse de Johiision, elle se compose de 75,67 de carbone, 8,17 d’hydrogène et 15,16 d’oxygène.

GUAYAVEetGUAYAVIER. Bot. V. goyave,

GOYAVIER.

GUAYMAS, ville et port du Mexique, dans l’État de Sonora-et-Ciitaloa, sur le golfe de Californie et le grand Océan, à 320 kilom. N.-li. de Cinaloa ; 600 hab. Bon port pouvant recevoir 200 bâtiments. Entrepôt de commerce entre la Chine et l’Amérique du Nord. Celte ville, toute moderne, prend, grâce à sa situation et à son commerce, de jour en jour plus d’importance.

GUAY11A (la) ou LA GOAYKE, ville maritime de-l’Anièrique du Sud, dans la république de Venezuela, avec un port peu sûr, mais uéaumoins tiès-fréquenté sur la mer nés Antilles, à 17 kilein. N.-l). de Caracas ; 8,000 hab. Consulat français. Commerce maritime très-imporlant. Les marchands de Brème et de

Hambourg y possèdent des maisons pour les cafés. Ses principaux articles d’exportation sont le cacao, le café, l’indigo et les cuirs ; les importations consistent principalement cri objets manufacturés, en substances alimentaires, vins, etc. La chaîne de montagnes qui sépare le port de La Guayru de la vallée il© Caracas doscend^presque à pic jusqu’à la mer ; il n y a pas plus de 150 mètres entre leur ba->e et 1 Océan, ne sorte que les maisons de la ville Sont bâties Contre le roc, la montagne formant leur mur de derrière. La voie est Commandée par la batterie de Ccrro-Cotoradu, et les fortifications du côté de la mer Sont bien disposées et eu bon état. Climat très-chaud, souvent funeste aux Européens. Fondée en 1588, .cette ville fut ruinée, en 1812,

«. GUBB

par un tremblement de terre. Les Anglais l’assi-égèrent inutilement en 1739 et en 1743.

GUAYRE s. m. (guè-re). Noble, chez les Gunnches.

GUAZE s. m. (goua-ze). lchthyol. Poisson du genre labre, qui vit en pleine mer.

GUAZOUBIRA s. m. (goua’-zou - bi - ra). Mamm. Cerf du Paraguay, appelé aussi gua- ZOUTITA.

GUAZOUPOUCOU s. m. (çoua-zou-pouknii). Mamm. Chevreuil d’Amérique.

GUAZUMA s. m. (goua-zuiUia). Bot. Genre d’arbres, dp. la famille des byttnériacées, tribu des byttnériées, comprenant plusieurs espèces, qui croissent dans l’Amérique tropicale : Le. GU.izu. MA a feuilles d’orme est très-commun à Saint-Domingue. (Lemaire.)

— Encycl. Le genre guuzuma renferme des arbres k feuilles alternes, ovales oblongues, dentées, pubescemes cotonneuses, munies de stipules caduques ; les fleurs sont disposées eu ooryinbes axillahes ; le fruit est une capsule arrondie, ligneuse, à cinq loges contenant de nombreuses graines anguleuses, a tégument épais et coriace. Ce genre comprend trois ou quaire espèces, qui croissent dans l’Amérique tropicale.. Le gnuzumu à feuilles d’orme, appelé aussi bois d’orme, bubrome, mutamba, mutumbo, ijrme d’Amérique, etc., est un arbre de 10 k 15 mètres, divisé au sommet en nombreux rameaux qui portent un feuillage touffu et de petites fleurs blanchâtres. Cet arbre habite les régions chaudes de l’Amérique, depuis les Antilles jusqu’au Brésil. On le trouve dans les stations les plus diverses, et il est soigneusement cultivé dans plusieurs localités. Peu exigeant sur la nature du sol, il est facile a propager ; le plus souve.ni, on se contente de transplanter par un temps de pluie.les jeunes plants provenant des graines qui tombent au pied des vieux arbres. Sa croissance est rapide ; mais, comme ses racines s’enfoncent peu profondément et que sa large cime étalée donne beaucoup de prise aux vents, il est sujet à être déraciné. Aussi a-t-on soin de l’ôtéter tous les cinq ou six ans, vers la saison des pluies, k la hauteur de 3 k 4 mètres ; un mois après, il pousse de jeunes rameaux qui Se couvrent de feuilles, et qui forment, comme nos orangers tenus eu caisse, une c’une arrondie de 5 à 6 mètres de tour. On forme avec cet arbre des avenues qui donnent un dèlicieux ombrage. Le bois du ijiiuzuinn est blanc, mou el se travaille facilement ; on en fait des barriques destinées à renfermer les sucres bruts que l’on expédie en Europe. La seconde écorce est pleine d’un mucilage qu’on emploie en cataplasmes ou eu bains éiiiollieuis et laxatifs ; les’feuilles et les fruits possèdent la même propriété. Les bourgeons el les feuilles sont fuit recherchés de tous les animaux domestiques et fournissent une précieuse ressource dans’ les temps de sécheresse ; leur décoction sert à clarifier le vesou. On l’ait avec le fruit une sorie de bière et de l’alcool, et les graines sont utilisées pour la nourriture du bétail. %

GUAZZBSI (Laurent), poète et archéologue italien, né à Arezzo en 1708, mort à-Pise en 1*64. Il fut intendant des canaux de l’arrondissement de Pise. et il a laissé des ouvrages écrits avec élégance et dans lesquels on trouve une érudition très-v<u-iée. On a de lui : des poésies, des élégies, des sonnets, etc., des dissertations, des t. aductions de Vtphijréuiedo Racine (1750), de i’Mzire de Voltaire (1751) ; des Lettres critiques (1752) ; des Obneruutions historiques (1752), etc. Ses Œuvres ont é, é réunies et publiées à Pise (1766, 4 vol. in-4").

(iVA’IZO (Étienne), littérateur italien, né à Casai en 1530, mort à Pavie en 1593. Il fut attaché, en qualité de secrétaire, à Alarguerite, duchesse de Mantoue, puis k Louis de Gonzague, duc de Nevers. Il devint membre de plusieurs Académies et cultiva avec beaucoup de succès les belles-lettres et la poésie. Ses principaux écrits sont : la Cioil coituersaziane (Venise, 1574, in-4<>) ; Diaiogldpiucevoli (Venise, 1584) ; /finie (1592), etc.

GUDAZE, roi des Lazes de la Colchide (aujourd’hui lmèrèlie), murt vers 555 de notre ère. Il fit alliance avec Justinien, qui lui donna un traitement avec le litre de silentiaire ; mais, faute de secours, il se vit bientôt contraint de subir et d’accepter le joug de Chosroès, roi de Perse (528). Lorsque Bélisaire eut forcé ce dernier à retirer ses troupes de la Colchide, Gubaze revint à l’alliance romaine el défendit aveu beaucoup de courage ses frontières contre de nouvelles invasions persanes. Bientôt oependunt il eui des démêlés aveu les généraux romains, Jean et Rusticus, qui, au lieu de s’occuper uniquement de défendre le pays, y commettaient des actes d’oppression. Ces généraux résolurent de se défaire du roi, ai, prétextant une trahison secrète, le tirent assassiner. La mort de Gubaze provoqua.ine indignation générale chez les Lazes, donfee souverain s’était gagné l’affection. Justinien, comprenant la nécessité de ne pas s’allouer un pays qui était la clef de l’empire dans ces régions, ordonna que les meurtriers fussent solennellementjuges, et il-envoya à cet eli’ei un séua-eur pour "présider aux débats publics. Le procès eut lieu, en effet, et Jeun el Rusticus, déclarés coupables d’assassinat, furent décapités. GU3B10., en latin Etigubium, fytivium, ville

GUBL

d’Italie, prov. d’Urbin-et-Pesaro, a 40 kilom. S. de Pesaro. au pied des Apennins, ch.-l. de district ; 4.000 hab. Evèché ; fabrication d’étoffes de laine et de soieries. Les principales curiositésde Gubbio sont : le pala s de la commune, qui date de 1340 ; la cathédrale ; les églises de Sainte-iMarie-Nouvelle. de Saint-Augustin, de Saint-François, de Saint-Dominique (cette dernière est ornée de belles peintures), et surtout les fameuses tables trouvées dans les ruines d’un ihéàtre, près de la ville, en 1444, et dont sept sont encore conservées à Gubbio. Ces tables portent des inscriptions en ombrien, en latin et en caractères étrusques. Elles ont donné lieu âbien des travaux et k des opinions diverses.

GUBBIO (Felice da). peintre italien. V. Da-

M1ANI.

GUBEN, ville de Prusse, prov. de Brandetourg, régence et à 44 kilom. de Francfortsur-1’Ôder ch.-l. du cercle de son nom, sur la Neisse ; 17,554 hab.-Gymnase évangélique ; culture de la vi^ne et des arbresi fruits dans les environs. Fabrication importa ntede draps, de tabac, de cuirs et de toiles. Brasseries, tanneries. Prise par les Tchèques en 1434 et en 1437, elle resta en leur pouvoir jusqu’en 1620, époque k laquelle elle appartint & la Saxe. Elle tomba encore, en 1031 et 1632. aux mains des Suédois, qui ne surent pas la conserver et vinrent de nouveau l’attaquer sans succès en 1045. il Le cercle de Guben mesure une superficie de 145 Uilmn. carrés et compte une populution de 57,526 hab.

gubéra s. m. (gu-bé-ra). Bot. Espèce de sorbier qui fournit la laque.

GUBERNACOLUM TESTIS S. m. (gu-bèrna-ku-lomni-tè-siiss

— mots lat. qui signif.

gouvernail du testicule). Anat. Nom donné au muscle strié ou crémaster.

— Encycl. Le gubemiieulunt testis est un cordon destiné à faciliter la migration du testicule dans le scrotum. Ce cordon s’insère par son extrémité supérieure à la partie inférieure du testicule, et, par son extrémité inférieure, il se divise en trois faisceaux : un externe, qui se fixe k l’arcade crurale, au niveau de 1 épine iliaque autéro-inférieilre ; un interne, qui pénètre dans le canal inguinal, ei vu s’insérer à l’épine du pubis, et un moyen, qui passe dans le canal inguinal et va se fixer au fond du Scrotum. Ce cordon est placé sous le péritoine, au devant di’i p^oas. Il est formé de libres musculaires striées el d’un faisceau cellulo-vasculaire. Ce faisceau, qui constitue l’axe du cordon, forme la division du giibernacuhim qui se porte au fond du scrotum ; les fibres musculaires, en se séparant en bas, constituent les deux faisceaux latéraux du gubrrnaculum qui viennent-d’éire indiqués.

GUBERNÈTE s m. (gu-bèr-nè-to t- du gr. kutierinSiës, pilote). Oi’inih. Genre d’oiseaux forme aux dépens des tyrans.

GUB1TZ (frédéric-Giiillaume), graveur et littérateur allemand, né k Leipzig en 1786. A la suite de revers de fortune, il abandonna la théologie pour entrer chez un imprimeur, apprit k fondre les caractères, puis étudia la’ gravure, principalement la gravure ->ur bois, et exposa k Berlin, dès l’âge de quatorze ans, des planches qui furent remarquées. En 1805, Je jeune Gubiiz devint professeur de gravure à 1 Académie des beaux-arts de Berlin ; mais, dès l’année suivante, il doima sa démission, à la suite de démêlés avec ses chefs hiérarchiques. C’est alors qu’il commença k se tourner vers la littérature. De 1807 k 1809, il rédigea avec beaucoup de talent un journal périodique libéral, intitulé la Patrie. Pendant l’occupation française, il fut condamné à six semaines d’emprisonnement sous l’inculpation de conspiration politique. Déposant alors la plume, il reprit son burin et exécuta de remarquables planches, dont les plus connues Sont : le inuueur des Hommes, d’après Lucas de Cranach, et le portrait de la Comtesse da Voss. En 1814, il rit jouer à Berlin sa première œuvre dramatique, Vlipreuue du talent, ’ dont le succès fut très-vif, puis composa diverses autres pièces : l’Amour et. lu paix, Omis Suchs, ou le Soir d" la fête de Durer, etc., qui parurent réunies s : ous le tiire de Pièces de théâtre (Uerliu, 1815-181S. 2 vol.). En 1817, il prit fa direction d’un journal intitulé là Sociétaire, et fut chargé, en 1823, de la critique théâtrale dans la Gazette de Voss. Depuis cette époque, Gubitz a publié : tes bienfaits dé la charité (1818, 4 vol.) ; Almanttch du th’dlre allemand (IS22) ; Almunaclt de V agréable et de i’ufi7tf(1835ei ami. suiv.) ; Almanuch populaire de VAllemagne (1835etann. suiv.), publication qui a donné lieu k de nombreuses imitations ; Cœur ei respect humain, drame ; l’Empereur et la meunière, comédie (1850) ; les Chemins divers, comédie ; la liëalilé et tu fantaisie (1863, 4 vol.), etc. Depuis 1822, M. Gubitz est propriétaire d’une imprimerie, d’une librairie et d’une fonderie de caractères k Berlin. En 184S, il donna à son journal, le Sociétaire, le titre de Surietaire du peuple, et en fit un organe de la politique conservatrice. C’est dans ce tu feuille qu’il a public ses mémoires, sous le litre d’esquisses de ma vie. — Sou lits, Antoine GuiilTï, né en 1321, mort en 1857, s est fuit connaître comme hisio’rieu et journaliste.

GUIll. Klt (Adolphe), médecin français, né k Metz eu 1821. À la suite de brillantes études h la Faculté de médecine de Paris, il passa