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pour les recherches d’anatomie et de physiologie. On a de lui : Iiechevch.es anatomiques sur la membrane muqueuse tligestive, dans l’état sain et pathologique (1837) ; Mémoire sur les phénomènes anatomiques que produit le développement de la matière tuberculeuse autour des articulations des membres et des os (1833) ; Recherches sur la structure interne du foie des animaux mammifères et de l’homme (1844) ; Sur un réservoir particulier que présente l’appareil circulatoire des raies (1845) ; Mémoire sur l’appareil de la respiration des oiseaux (1846) ; Exposition anatomique de l’organisation du centre nerveux dans les quatre classes d’animaux vertébrés (1844), ouvrage couronné par l’Académie des sciences de Bruxelles ; La lésion, la maladie (1851), thèse pour le concours d’une chaire de pathologie. SAINT-JACQUES, dit)


GUILLOT-GORJU (Bertrand Hardouin de Saint-Jacques, dit), célèbre farceur du XVIIe siècle, successeur de Gaultier-Garguille à l’hôtel de Bourgogne, né en 1600, mort à Paris en 1648. Avant de monter sur les planches, il avait été apothicaire à Montpellier pendant quelque temps. Il débuta à l’hôtel de Bourgogne en 1634, après avoir voyagé avec un charlatan. Pendant huit ans, Guillot-Gorju attira la foule à ce théâtre ; il savait surtout contrefaire les médecins avec une verve extraordinaire. Sa mémoire était prodigieuse ; quelquefois il énumérait avec une incroyable volubilité, tantôt les simples et les drogues des apothicaires, tantôt les instruments des chirurgiens, ou même les outils des diverses professions d’industrie. Sauval fait ainsi son portrait : C’était un grand homme noir, fort laid ; il avait les yeux enfoncés, un nez de pompette, et, quoiqu’il ne ressemblât pas mal à un singe et qu’il n’eût que faire d’avoir un masque sur le théâtre, il ne laissait pas d’en avoir toujours un. » Il ne joua qu’environ huit ans. On a trouvé à la Bibliothèque nationale un petit livre imprimé à Troyes, en 1682, et intitulé : les Débats et fameuses rencontres de Gringalet et de Guillot-Gorju, son maître. Cet ouvrage, ennuyeux et grossier, est dédié au père de sobriété, le grotesque Jean Farine, super-intendant de la maison comique, hostel de Bourgogne, à Paris, et il est précédé d’une fausse approbation de Gros-Guillaume et de Gaultier-Garguille,


GUILLOTIER, IÈRE s. (ghi-llo-tié, iè-re ; ll mll.). Techn. V. dlisseur, euse.


GUILLOTIÈRE (la). V. Lyon.

GUILLOTIN (Joseph-Ignace), médecin, célèbre constituant, né à Saintes (Charente-Inférieure) en 1738, mort en 1814. Il fit ses études médicales sous Antoine Petit, obtint le grade de docteur à la Faculté de Reims (1770) et devint professeur d’anatomie, de pathologie et de physiologie à celle de Paris. Il fut souvent appelé à donner son avis sur des questions importantes, et ses décisions étaient toujours celles d’un esprit sagace, d’un philosophe sage, d’un bon citoyen. C’est ainsi qu’il détourna le gouvernement d’établir un impôt sur le vinaigre, qu’il lui fit adopter des mesures pour prévenir les dangers de la rage, et entreprendre le dessèchement des marais du Poitou et de la Saintonge. Il fut un des membres de la commission chargée d’examiner scientifiquement les sortilèges et la bafuette divinatoire, pouv démontrer au peuple es campagnes l’absurdité de ces pratiques. 11 rédigea aussi, avec Franklin, Lavoisier et Bailly, le fameux rapport de l’Académie des sciences qui réduisit à leur valeur les miracles de Mesmer (1784). Guillotin eut l’insigne honneur, dans une pétition adressée à Louis XVI à la fin de 1788, d’élever le premier la voix en faveur du doublement du tiers aux états généraux. Elu député par les Parisiens, il fit partie des comités de mendicité et de salubrité de l’Assemblée constituante, et y lut l’important rapport sur l’orfanisation do l’enseignement et de l’exercice e la médecine en France. Il demanda, le 10 octobre 1789, l’égalité devant le bourreau, c’est-à-dire un genre de supplice unique pour toutes les classes de criminels, la décapitation, jusqu’alors réservée aux nobles, et il émit le vœu qu’une machine, à l’action rapide, diminuât les souffrances du patient. Le 1er décembre, l’Assemblée constituante, admettant ce principe, décrétait l’égalité des peines, et l’année suivante, sur la motion de Miehel Lepelletier, la décapitation était inscrite dans le code pénal comme Je seul mode de supplice. La machine dont on devait faire usage ne fut déterminée que le 20 mars 1792, d’après l’avis du docteur Louis, consulté officiellement par l’Assemblée législative. Qui a firoposé cette machine dans la forme qu’on ui connaît, et qui, d’ailleurs, était inventée depuis longtemps ? On l’ignore. Les rédacteurs du journal royaliste les Actes des apôtres lui donnèrent, dès le commencement, le nom de guillotine, et ce nom lui est resté, Guillotin en éprouva un chagrin profond, surtout quand il vit les horribles immolations de la l’erreur. Emprisonné comme suspect, il faillit être victime lui-même de cette machine expéditive dont un sentiment de philanthropie lui avait inspiré l’idée. Il fut relâché à la chute de Robespierre, devint médecin de bienfaisance de la section de la Halle au blé, puis membre du comité de vaccine (1800) et prit une part active au rétablissement de l’Académie de médecine. Nous avons sous les yeux une notice autobiographique faite par

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Guillotin lui-même, écrite de sa main propre. Elle offre des renseignements peu connus, dont nous avons fait usage. Du fatal instrument qui porte son nom, pas un mot, tant la célébrité qu’il devait à cette circonstance lui était odieuse.

GUILLOTINE s. f. (ghi-llo-ti-ne, Il mil.— du nom de Guillotin, supposé l’inventeur). Instrument de supplice qui sert à décapiter, et qui consiste en un lourd couteau qu’on fait glisser entre deux rainures et tomber sur le cou du patient : Dresser la guillotine. Aller à la guillotine. Qu’est-ce que la guillotine ? Une chiquenaude sur le cou. (Lamourette.) André Chénier, déjà sur l’éckafaud, se heurta le front contre un poteau de la guillotine : « C’est dommage, dit-il, j’avais quelque chose là. » (Lamart.)

— Par ext. Exécutions capitales ; peine de mort : Supprimer la guillotine. Les partisans de la guillotine. La guillotine est la concrétion de la loi. (V. Hugo.)

— Hist. Furies de la guillotine, Femmes qui, depuis le 9 thermidor, avaient l’habitude d’entourer la guillotine et d’insulter les condamnés.

— Archit. Fenêtre à guillotine, Fenêtre qui s’ouvre au moyen d’un panneau ou d’un châssis glissant entre deux rainures verticales.

— Encycl. La tradition populaire veut encore aujourd’hui que le docteur Guillotin, député à l’Assemblée constituante, ait été l’inventeur et la victime (souvent même on a dit la première victime) de l’instrument de mort auquel on a donné son nom. On sait qu’aucune de ces deux assertions n’est exacte. Guillotin n’a pas inventé la machine en question, et, loin d’avoir été exécuté, il a survécu longtemps à la Révolution, comme on apule voir ci-dessus dans sa biographie.

Sous l’ancien régime, un des privilèges de fa noblesse était d’avoir, le cas échéant, la tête tranchée, supplice réputé plus noble que la potence, réservée aux condamnés d’origine plébéienne et qui donnait à l’exécu^ tion un caractère infamant. Il faut ajouter que la pendaison était une flétrissure non-seulement pour le patient, mais encore pour sa famille, tandis que rien ne rejaillissait de la décapitation sur les parents du noble supplicié.

En 17S9, le principe de l’égalité devant la loi entraînait naturellement l’égalité devant le châtiment, qui doit varier suivant le crime, mais non suivant la position sociale du criminel.

Dès le mois d’octobre, un député honorablement connu pour sa douceur et sa philanthropie, le docteur Guillotin, posa le problème devant l’Assemblée constituante de la manière suivante : établir l’égalité dessupplices, abréger les souffrances du patient. Il développa sa proposition dans la séance du 1er décembre et la résuma en deux articles, indiquant, comme le moyen qui lui semblait le plus prompt et le moins barbare, la décapitation au moyen d’une machine. Le premier article fut voté à l’unanimité. Il était ainsi conçu :

> Les délits du même genre seront punis par le même genre de supplice, quels que soient le rang et l’état du coupable. »

Quant à la seconde partie de sa proposition, Guillotin insistait surtout sur la nécessité d’épargner au condamné les lenteurs, les incertitudes et les maladresses des bourreaux. Mais la décision fut ajournée. C’est pendant cette discussion que 1 excellent docteur, répondant à une objection, s’écria sans prendra garde : o Avec ma machine, je vous fais sauter la tête eu un clin d’œil, et sans que vous éprouviez la moindre douleur ! »

Il y eut une explosion de rires. Hilarité qui semble bien tragique, quand on songe que beaucoup de ceux qui riaient devaient un jour recevoir la mort de cet instrument, qui n’avait encore ni.forme ni nom !

En disant ma machine, Guillotin voulait simplementdire la machine que l’on adoptera, car lui-même ne donnait le plan d’aucun appareil ; il se prononçait seulement pour la décollation par un moyen mécanique, en indiquant assez vaguement des instruments employés anciennement en divers pays. Toutefois, comme en France on rit de tout, son exclamation devint le texte d’inépuisables plaisanteries ; on se divertit fort de cette idée de vous faire sauter la tète en un clin d’œil par philanthropie. En fin l’instrument se trouva baptisé longtemps avant d’avoir été inventé, et du nom même du pauvre docteur. Dans la Chronique de Paris du 14 décembre 1789, on lit cette petite note : « Nous avons vu une chanson dans laquelle on appelle le coupetête proposé, par il. Guillotin guillotine. »

Cette chanson, nous la trouvons dans le journal royaliste les Actes des Apôtres, précédée de considérations ironiques sur la jurisprudence criminelle :

Guillotin,

Médecin

Politique, Imagine un beau matin Que pendre est inhumain Et peu patriotique.

Aussitôt,

11 lui faut

Un supplice

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Qui, Bans corde ni poteau, Supprime du bourreau

L’office. C’est en vain que l’on publie Que c’est pure jalousie

D’un suppôt

Du tripot

D’Hippocrate, Qui d’occire impunément, Même exclusivement,

Se Batte.

Le Romain

Guillotin,

Qui s’apprête. Consulte gens du métier, Barnave et Chapelier, Même la Coupe-tête,

Et sa main

Fait soudain

La machine Qui simplement nous tuera, Et que l’on nommera

Guillotine.

(Actes des Apôtres, n° 10.)

Ce sujet funèbre excita la verve d’autres journalistes du même parti, qui trouvèrent plaisant de renouveler les vieilles facéties sur l’instrument du supplice. Le Journal en vaudevilles imagina de mettre en pot-pourri la séance du 1er décembre, la réforme de la jurisprudence criminelle, Guillotin et le reste. Ces productions sont, d’ailleurs, assez pitoyables, et nous ne les transcrivons ici que pour donner une idée du temps.

Air : Paris est au roi.

m Monsieur Guillotin,

Ce grand médecin Que l’amour du prochain Occupe sans fin, Un papier en main, prend la parole enfin, * Et d’un air bénin Il propose Peu de chose. Qu’il espose En peu de mots ; Mais l’emphase De sa phrase Obtient les bravos . De cinq ou six sots.

Air : En amour c’est au village.

Messieurs, dans votre sagesse,

Si vous avez décrété

Pour toute humaine faiblesse

La loi de l’égalité,

Pour peu qu’on daigne m’entendre.

On sera bien convaincu

Que, s’il est cruel de pendre,

Il est dur d’être pendu.

Air : De la baronne.

Comment donc faire Quand un honnête citoyen, Dans un mouvement de colère, Assassinera son prochain ?

Comment donc faire ?

Air : Que j’avions d’impatience. En rêvant à la sourdine Pour vous tirer d’embarras, J’ai fait une machine La la la la la la la la Qui met les tètes à bas.

Air : À la façon de Barbari. C’est un mécanisme nouveau D’un effet admirable ; Je l’ai tiré de mon cerveau Sans me donner au diable. Un décollé de ma façon, La faridondaine, La faridondon. Me dira : • Monsieur, grand merci,

Biribi À la façon de Barbari Mon ami. ■

Air : Quand la mer Rouge apparut.

C’est un coup que l’on reçoit Avant qu’on s’en doute ; À peine on s’en aperçoit, Car on n’y voit goutte. Tout à coup étant lâché, Fait tomber, ber, ber, Fait sauter, 1er, ter. Fait tomber, Fait sauter. Fait voler la tète : C’est bien plus honnête.

Cependant, comme nous l’avons dit, l’Assemblée n’avait rien résolu quant à cette machine déjà baptisée avant d’exister : elle avait simplement décrété l’égalité des supplices. Quant au mode d’exécution, la question avait été renvoyée à l’étude. L’idée de remplacer le bourreau par une machine avait eu son origine dans un sentiment d’humanité ; le nom de cet instrument, fixé d’avance, eut la sienne dans une chanson ; on voit assez que nous sommes en France.

Le 21 septembre 1791, après de longs débats, l’Assemblée adopta le nouveau code pénal, dont un article portait que toute personne condamnée à la peine capitale aurait la tète tranchée. Cet article avait été voté sur la proposition de Lepelletier de Saint-Fargeau.

Il restait à déterminer le mode de décapitation. Le procédé employé généralement jusqu’alors avait été le glaive ou la hache ;

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l’horrible opération se faisait, comme on le sait, sur un billot, et la malac resse ou l’émotion des bourreaux causait parfois d’épouvantables tortures aux patients. On sait que la tête de Marie Stuart ne timba qu’au second coup de hache, celle du duc de Monreouth au quatrième, celle de de Thou au septième I

Cette question préoccupait vivement l’Assemblée et tous les hommes publics. À propos d’un condamné pour meurtre, e ministre Duport-Dutertre manifesta l’horrîur que lui inspirait la décollation pur le sabre, et le bourreau lui-même publiait, sur les inconvénients de ce genre de supplice, des remarques empreintes d’une sorte d’effroi.

Enfin, le comité de législation s’adressa au célèbre chirurgien Louis, secrétaire du collège des chirurgiens, et lui demanda une consultation motivée. Singulière mission pour un chirurgien, dont l’art après tout est conservateur ! Il devait rechercher, indiquer les procédés les plus convenables pour trancher une tête rapidement et suivant toutes.les règles de l’art. Après tout, il y avait jncore au fond " une question d’humanité. La peine de mort étant admise, il s’agissait d’épargner au patient les souffrances et les angoisses des anciennes exécutions.

Le docteur Louis rédigea h. consultation qu’on lui avait demandée, et la présenta à 1 Assemblée le 20 mars 1792. Il Hablit d’abord que les instruments tranchants ne sont, en réalité, que des scies plus ou moins fines, ayant peu d’effet quand ils frappent perpendiculairement, et que, dès lors, il était nécessaire de les faire agir en glissant sur le corps à diviser. Cette observation conduisait naturellement à donner au couperet une direction très-oblique. Adoptant ensuite l’idée mise en avant par Guillotin, que, dû reste, il ne nomme même pas dans son rapport, Louis établissait que, pour être certain d’une exécution, il ne fallait pas qu’elle fût l’œuvre directe d’un homme, maisd’ure mécanique dont il proposa l’adoption. Il citait une machine employée alors en Angleterre et qui n’était autre qu’une guillotine grossière, et il indiquait diverses améliorations, par exemple de fixer la tête du patient par un croissant, etc.

En effet, l’idée d’un-tel appareil n’était pas nouvelle. Il existe des gravures allemandes fort anciennes reproduisant le supplice de la décapitation par un procédé de ce genre. Au commencement du xvie siècle, on se servait, en Italie, pour décapiter les gentilshommes, d’une machine composée de dejx montants verticaux joints à leur partie supérieure par une traverse horizontale à laquelle était suspendu un lourd couperet qu’on laissait tomber de cette hauteur sur le cou du patient, placé sur un billot de bois. Cettî machine se nommait mannaja. On trouve le dessin d’une décapitation par cet instrument dans les Symbolic. Question. d’Achille Bocchi, ouvrage publié en 1555 et en 1574. (V. les Voyages du P. Labat en Italie.) En Angleterre et en Écosse, comme il est dit ci-dessus, on se servait parfois d’un engin du même genre. Enfin, un appareil analogue était en usage àz ns quelquesunes de nos provinces, notamment en Languedoc, où il fut employé, en 1632, pour le supplice du duc Henri de Monttiorency. (V. les Mémoires de Puységur.)

Le docteur Louis ne s’en tint pas à sa consultation ; il fit construire par ui mécanicien allemand nommé Schmidt une machine qui, après divers perfectionnements, fut définitivement adoptée. Les premiers tssais furent faits à Bicêtre, sur des animaux et des cadavres. Nous avons retrouvé dans des pièces officielles ce détail assez curieux, que Schmidt confectionnait ces prem ères machines à décapiter au prix de 824 livres, en se chargeant de l’expédition dans chaque département.

Le nouvel instrument fut dans l’origine nommé quelquefois Louisette, du nom de son véritable créateur, mais plus communément guillotine, comme le pli en était déjà pris. Ce dernier nom prévalut tout à fait et devint rapidement technique, officiel et censacré. On ne voit point que l’excellent docteur Guillotin ait jamais protesté ; mais il est probable qu’au milieu des événements, il dut plus d’une fois gémir de la triste célébrité attachée à son nom.

Quant au docteur Louis, il eut le bonheur de ne pas voir une seule exécutioa politique, car il mourut le 20 mal 1792.

La guillotine fonctionna pour’a première fois le 25 avril 1792. Le patient é ; ait un bandit de grand chemin nommé Nicolas-Jacques Pelletier. La Chronique de Pa ?-i ; du lendemain dit à propos de cette exécution : « La nouveauté du supplice avait coisidérablement grossi la foule de ceux qu’ui.e pitié barbare conduit à ces tristes spectacles. Cette machine a été préférée avec raison aux autres’genres de supplice : elle ne sjuille point la main d’un homme du meurtre d 3 son semblable, et la promptitude avec Inquelle elle frappe le coupable est plus dans l’sspritdelà loi, qui peut souvent être sévère, mais qui ne doit jamais être cruelle. »

À la même époque, le journal las Révolutions de Paris (n<> 146) osait proposer pour la guillotine l’inscription suivante : Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N’en défend pas les rois.

La première exécution politique eut lieu le