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Page:Larrieu - Une poignée de vérités, 1920.djvu/40

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Mais dira-t-on, cet aveuglement des Canadiens-anglais doit pourtant avoir une cause ? Il n’en a pas : il est inexplicable, c’est de l’intolérance.

Et pourtant dans la province de Québec, on est tolérant, on respecte scrupuleusement les droits, la religion, les coutumes des Canadiens-anglais. Ah ! si ceux-ci se mettaient à apprendre le français comme les autres ont appris l’anglais, il n’y aurait plus de conflits, plus de « frictions », on se connaîtrait mieux, on arriverait à se comprendre, à s’aimer ; le Canada tout entier y gagnerait. Dans certains centres, les Canadiens-anglais se sont donné la peine d’apprendre le français. Résultat : l’entente entre les habitants de ces pays trop rares est parfaite et la prospérité bien plus grande.


VII.

LA LUTTE (Suite).


4 — LES IRLANDAIS.


Un autre ennemi de la race canadienne-française, c’est, (chose incompréhensible au premier abord,) l’Irlandais catholique.

Disons comment la plupart des Irlandais sont venus au Canada et aux États-Unis. À la suite d’un soulèvement