Page:Lathom - La Cloche de minuit v1.djvu/273

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foureau son épée, sur laquelle il avoit porté la main, à l’instant où il avoit commencé à questionner Lauretta ; il ordonna à son compagnon de ne pas la quitter, et s’enfonça dans la forêt, du côté d’où la voix étoit partie.

Lauretta et son guide étonnés, le suivirent des yeux pendant quelques instans. Un coup violent, qui parut porté par une main invisible, étendit le dernier par terre. Il entraîna Lauretta dans sa chute. Aussi-tôt un homme enveloppé dans un manteau, la releva, lui dit à l’oreille : « Silence ! » prit son bras et l’entraîna rapidement avec lui. Ils continuèrent à marcher vers le château en ruines. Cela surprit extrêmement Lauretta ; car, ne pouvant douter que l’inconnu ne s’intéressât à son sort, elle avoit d’abord pensé qu’il chercheroit à l’éloigner le plutôt possible d’un lieu qui recéloit les complices de Théodore. Cependant, comme elle étoit