Page:Latil - Les Éphémères, 1841.djvu/36

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De ce faible Recueil, que vous lirez peut-être,
Épargnez les défauts : le malheur le fit naître.

Oui, je viens, confiant en vos talents divers,
Et plein d’un doux espoir, vous soumettre mes vers.
Dans cette âpre carrière où le talent chancelle,
Ah ! soutenez mes pas, vous que la gloire appelle ;
Par vos sages conseils éclairez le sentier
Que vous avez déjà parcouru tout entier.
Je fléchis ; trop souvent, dans cette route ardue,
Ma marche est entravée et reste suspendue.

Vous avez aplani la rude aspérité
Du chemin qui conduit à la postérité,
Mais je ne prétends pas, plein d’une folle audace,
Arriver avec vous au sommet du Parnasse.

Bien souvent, attentif, écoutant vos chansons,
De vos concerts brillants j’ai suivi les leçons ;