Page:Latil - Les Éphémères, 1841.djvu/79

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


 
Plus fraîche que la fleur que voit naître l’aurore,
Au milieu du printemps qu’il embellit encore ;
À l’éclat unissant le parfum le plus doux,
La ravissante Estelle apparaît parmi nous….
(F. Calongne)

MOSAÏQUE


 
Élevée au milieu du désert de la vie,
La fleur modeste et pure et que le monde oublie
Mérite bien souvent nos soins les plus touchants.
Insensible aux regards, l’aimable violette
Ne se montre jamais, et cherche sa retraite :
Ainsi que toi, doux ange, elle suit ses penchants.