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LE FRÈRE QUÊTEUR.
ÉLÉGIL I. Pourquoi rougir ? ce trouble est l’aveu d’une crainte. Si j’allais espérer ! non pas, non ; pudeur sainte ! De son sexe innocent d’abord le protecteur, Puis d’un trouble voilé l’interprète enchanteur, Tu n’es plus qu’une grace, un fard ; et, Valérie, Le charme insidieux de ta coquetterie. Tu t’épargnes un mot, un seul geste empressé ? Plus coupable est cent fois ce long regard baissé. Je te connais : le monde a dicté ta sagesse. Satisfaite de voir aux pieds de ta jeunesse Ces amans,
dont l’hymen est lui-même orgueilleux,