Page:Lavignac - Le Voyage artistique à Bayreuth, éd7.djvu/417

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LE REGRET DE L’AMOUR
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Ici se place, pendant le changement de décor, une sorte d’intermède purement musical, figurant la descente de Wotan et de Loge dans le sombre Nibelheim, dans la forge souterraine d’Alberich. Cet intermède est principalement construit au moyen du motif de Loge, avec quelques rappels de La Lamentation, de La Servitude, de L’Or et de La Fuite, dont l’à-propos ne fait pas de doute ; peu à peu s’établit à l’orchestre le rythme du motif de La Forge,

LA FORGE
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dont s’emparent avec une vigueur croissante des enclumes accordées placées derrière la scène.

Encore un double rappel de La Servitude et de L’Anneau, et commence la

Scène iii, où, presque au début, Alberich désirant mettre à l’épreuve la puissance du Heaume magique, le Tarnhelm, qu’il s’est fait forger par Mime, l’orchestre nous fait connaître la mystérieuse harmonie par laquelle il sera désigné musicalement. Ces accords, confiés parfois à des cors placés dans la coulisse, produisent l’effet