Page:Lavignac - Le Voyage artistique à Bayreuth, éd7.djvu/431

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dans le frêne, retentit par deux fois le motif de L’Épée, aussitôt suivi de la menace de Hunding.

Scène iii. — Cette scène, une des plus émouvantes de l’ouvrage, se déroule à l’aide des motifs déjà connus, auxquels s’adjoint, vers la fin du récit de Sieglinde, une éclatante fanfare et un riche trait de violons qui font penser à Weber, et se retrouvent fréquemment, mais dans cette scène seule. C’est alors qu’après un souffle de vent figuré par des arpèges de harpes, souffle par lequel la massive porte se trouve subitement ouverte, apparaît, radieux, le délicieux Hymne au Printemps,

HYMNE AU PRINTEMPS
[partition à transcrire]


qui, bien que constituant une phrase indépendante, peut