Page:Lavignac - Le Voyage artistique à Bayreuth, éd7.djvu/443

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[Celui-là ne reparaîtra plus que dans la scène finale du « Crépuscule des Dieux ». où il acquerra une importance prépondérante, et fournira l’émouvant couronnement de l’œuvre tout entière.]

Aussitôt après reparaissent La Tempête avec La Servitude, puis un ensemble très court des huit Walkyries termine la scène.

Scène ii. — La scène ii (les admonestations de Wotan à Brünnhilde devant ses sœurs, qui cherchent d’abord à la cacher, puis à la défendre) est assez expressive dramatiquement pour se passer de motifs conducteurs ; pourtant, au bout d’un certain temps, on y retrouve, fréquemment renouvelé, Le Courroux de Wotan, puis La Mort, superbement développée, Le Traité, et enfin, au moment de la dispersion des Walkyries, La Chevauchée, qui ressemble alors à une déroute, et dont se dégage une large phrase qui s’élève, et n’est pas sans quelque analogie avec le chant de La Mort.

Scène iii. — Le début de la scène ne met en jeu, pendant assez longtemps, que deux motifs typiques, dont l’un est Le Courroux, que nous connaissons. L’autre, qui apparaît, par un dessin de violoncelle, dès la 4e mesure, représente ici la soumission résignée de la pauvre Brünnhilde à la volonté paternelle qui va lui imposer une nouvelle vie, une existence humaine ;

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il se reproduit de la même manière 7 mesures plus loin, puis, modifié, à la 102e mesure, cette fois aux violons.

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