Page:Lavignac - Le Voyage artistique à Bayreuth, éd7.djvu/528

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Lance divine, rapportant de plus la terrible blessure « que rien ne peut fermer », si ce n’est, comme cela lui a été révélé prophétiquement, l’intervention du « simple et pur », l’objet de La Promesse. Émerveillés autant qu’attendris par ce récit, les Ecuyers répètent en chœur le motif de La Promesse, lorsqu’une fanfare éclatante, alors réduite à ses trois premières notes, mais dans laquelle on reconnaîtra plus tard le motif personnel de Parsifal.

PARSIFAL
[partition à transcrire]


suivie de clameurs et de cris d’effroi, met fin à l’entretien.

[Exemple musical sans titre]


[Quand Parsifal reparaît dans son armure noire, au début du 3e acte, ce motif est en si ♭ mineur ;

[partition à transcrire]


et lorsque, à la fin de l’ouvrage, devenu à son tour Prêtre-Chevaiier et Souverain du Graal, il accomplit le miracle de guérir la blessure du Roi, il prend cette forme particulièrement triomphale :]