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blioit en Anglois les EfTais dont on vient de ren* dre compte , il paroifToit en Allemand un Traité fort étendu de M. Frédéric Meyer , Apothicaire à Ofnabruck , intitulé : EJJais de Chymie fur la, chaux-vive^ la matière élaftique ^ éleEirique j le feu Or Vacide unlverfel primitif. Ce Traité contient une multitude d'expériences , la plupart bien fai- tes & vraies , d'après lefquelles l'Auteur a été conduit à des confcquences toutes oppofées à celles de M. Haies , de M. Black & de M. Mac- bride. Il eft peu de Livres de Chymie moderne qui annoncent plus de génie que celui de M. Meyer ; & fi fes idées étoient adoptées , il n'en réfulteroit rien moins qu'une nouvelle théorie diredement contraire à celle de Sralh de de tous les Chymiftes modernes.
M. Meyer examine d'abord la nature des pierres calcaires du Spalh , & des matières pro- pres à faire de la chaux; il remarque que ces ma- tières font rarement pures , qu'elles font commu- nément mêlées de fable & de matières étrangères; mais que la partie vraiment propre à faire de la chaux, n'efi: autre chofe qu'un alkali terreux pur infoluble dans l'eau, fufceptible de combinaifon avec les acides , qui s'y dKTouc avec effervefcen- ce , &c. Il obferve que lorfque ces mêmes ma*
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