SUR LES ÉMANATIONS éLASTiQUES. 6t tîcres ont été expofées un temps fuffifant à la violence du feu , elles laifTent échapper une grande quantité d'eau ; qu'elles en Torrent enfuite avec la propriété d'être entièrement folubles dans l'eau, & de ne plus faire d'effervefcence avec les acides. De ces nouvelles propriétés , P*I. iVleyei: conclud que la chaux , dans le feu, a été neu- tralifée par un acide particulier , à l'intermède duquel elle doit fa folubilité dans l'eau , & donc l'union lui ôte la propriété de faire efrervefcence. Pour confirmer cette théorie, M. Meyer prend de l'eau de chaux, il y verfe goutte à goutte de l'alkali fixe en liqueur ; aufli-tôt l'eau de chaux fe trouble , & la chaux fe dépofe fous la forme d'une terre calcaire, infoluble dans l'eau comme avant fa calcination ; l'alkali, d'un autre côté, a acquis la caufticité de la chaux, & une partie de fes autres propriétés : d'où M. Meyer conclud que l'acide qui étoit uni à la 'chaux, & qui la rendoit folubîe , a plus d'analogie avec l'alkali fixe , qu'avec la chaux ; qu'il abandonne cette der- nière , & s'unit à l'alkali fixe. La même chofe arrive lorfqu'on précipite l'eau de chaux par un alkaii volatil , ou qu'on dégp.ge par la chaux l'al- kali volatil du fel ammoniac : dans tous ces cas , l'acide de la chaux rieutraiife le fel , le rend
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