Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/144

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'10^ Prégis HîSTORIQUS cependant certain, par d'autres expériences, qu'il fe dégageoit beaucoup de fluide élaftique.

De toutes ces expériences & des réflexions qui les accompagnent , M. de Smeth conclue que c'ell: très -improprement qu'on a donné Iq nom à^air Jtxt à l'émanation de la fermentation & des efrervercences ; que cetta fubftance eft connue depuis long-temps ; qu'elle a été obfer- vée par Van Helmont fous le nom de gai ^ par Boyie fous le nom d'^ir/aHice^ & par les An- ciens fous le nom à^œflus ; que c'eft elle qu'on a voulu défîgner par Pair dangereux de l'Averne j par le fouffle empeflé des Furies ; que c'eft à elle qu'on doit rapporter la caufe des funeftes effets de la grotte du chien, & de quelques autres lieux fbuterrains.

Enfin M. de Smeth conclut que l'air fixe ou le gas j n'eft pas une feule & même lubftance ; qu'il eft, au contraire, très-varié, très-multiplié & très différent de lui-même; que loin d'être un élément particulier , un être fimple dans le fens que lès Chymiftes donnent à ce mot , cette fub- fiance , au contraire , n'exiftoit pas primitive- ment dans le corps dont elle fe dégage , que ç^eft un miafme formé du détritus do la collidon ^e toutes les parties folides de fluides j que c'e(^

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