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120 PséciS HISTORIQUE

Les animaux , d'après les expériences de M. Prieftley , vivent aufli long-temps dans l'air où on a allumé une chandelle , que dans l'air ordi- naire i il en efl: de même de celui dans lequel oa fait brûler du foufre , pourvu qu'on ait laiiTé aux vapeurs le temps de fe dépofer. Cet air n'ed pas non plus nuifîble au végétaux ; M. Prieftley y a entretenu différentes efpcces de plantes \ elles y ont peu fouffert; ce qu'il y ^ de plus remar- quable , c'eft que l'air en fuite s'eft trouvé rétabli dans l'état d'air ordinaire, & les chandelles y oiU brûlé de la même manière..

Article III.

De Vair inflammable c

M. Prieftley indique d'abord la méthode dont il s'eft fervi pour obtenir de l'air inflammable s ç'eft la même que celle décrite par M. Caven- dish dans les Tranfadions Philofophiques : elle confifte à faire diiToudre du fer , du zinc , de Fétain , & fur-tout des deux premiers , dans l'acide vitriolique , & à raffembler , foit par le moyen dç vefties, ou autrement, l'air ou plutôt le fluide élaftique qui s'en dégage. Par rapport px fubftançes végétales de animales , ou ai^

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