Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/163

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SUR LES Émanations élastiques. 123 confiance ne vient que du mélange d'une por- tion d'air fixe avec l'air inflammable. Le réfidu au furplus dans cette expérience , comme dans la précédente , n'efl que de l'air ordinaire.

M. Prieftley n'a pas manqué d'examiner l'effet de l'air inflammable fur les animaux & fur ies végétaux , les premiers y éprouvent des raouve- xnens convulfifs qui les conduifent bientôt à la mort, à peu-près de la même manière que lorf- qu'on les plonge dans l'air fixe. Quel que foit le nombre des animaux qu'on y fait ainfi périr , la qualité maîfaifante de l'air n'en efi: pas diminué , & il a autant d'aétion fur le dernier que fur le premier. Quant aux végétaux , il ne paroît pas que l'air inflammable nuife à leur accroiffement , cette dernière expérience a été faite fur celui tiré par la diflblution du zinc.

Ces différentes expériences ont conduit M. Prieftley à penfer que différentes efpèces d'air » mêlées enfemble , pourroient fe corriger l'une par l'autre ; il a effayé en conféquence de mé- langer l'air inflammable avec celui qui avoir été refpiré par les animaux, & il a obfervé que l'air qui en réfultoit, n'étoit plus inflammable. Il n'ea a pas été de même du mélange d'air inflammable avec l'air fixe i ces deux airs ont confervé la

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