Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/168

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(Î28 Pkécis historique devoir opérer fur ces effluves mêmes , fans aucun mélange d'air commun , & fes expériences lui ont préfenté quelques phénomènes particuliers. Il a mis des fouris mortes dans des vaifleaux pleins d'eau , il les a renverfé dans des jattes ou cuvettes également remplies d'eau ; elles ont produit une quantité confidérable de matière élaftique qui n'a point été abforbée par l'eau , inais qui lui a cependant communiqué une odeur infecle qui fe faifoit fentir au dehors. Il a fait la même expérience dans un vafe rempli de mer- cure, & il a eu un dégagement confidérable d'aif -.-qui fut abforbé par l'eau de chaux, de la même manière que l'auroit été de l'air fixe. Ces deux dernières expériences femblent contradiéloires avec les précédentes : on a vu , en effet, que la putréfaction des matières animales diminuoit le .volume de l'air commun dans lequel elles éroienc enfermées; oti voit ici, au contraire, une pro- duétion confidérable de matière élafiique.

M. Prieftley , pour accorder ces phénomènes, fe perfuade que l'effluve de la putréfaélion elc un air fixe mêlé avec une autre émanation, qui a la propriété de diminuer le volume de Tatr commun , à mefure qu'elle ie combine avec lui. Cependant l'expérience n'a pas confirmé cette

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