Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/176

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'5 3^ Précis historiqus lieu de deux parties moins un neuvième ; fî on' introduit enfuite de l'eau fous l'appareil , elle abforbe quelques portions d'air, mais la diminu- tion de volume ne va jamais aulTî loin que fi le mélange avolt été fait originairement fur l'eau.

L'air nîtreux ne fait aucune effervefcence , ni avec l'air fixe , ni avec l'air inflammable , ni en général avec tout air qui a été réduit par quelque moyen que ce foit ; on ne remarque non plus filors aucune diminution de volume. Au contrai- re , plus l'air eO: falubre , plus la diminution de; volume eO: confidérable ; & cette circonftance a fourni à M. Prieftley un moyen sûr de reconnoî- tïe l'air falubre d'avec celui qui ne l'étoit pas 3 dès le moment de cette découverte , il a préféré cette épreuve à celle faite fur les animaux.

L'air nîtreux efl: fufceptible d'ctre abforbé paii i'eau , fur-tout quand elle efl: purgée d'air ; quanc ^ la quantité de cette abforbtion , M. Prieftley donne des réfultats qui ne paroiflent pas s'ac^ corder exactement entr'eux. Lorfque cet air a été une fois combiné avec l'eau , il til difficile de Fen féparer;elle donne à peine quelques bulles 4ans le vuide de la machine pneumatique ; de quelques tems qu'on l'y laiffe , elle conferva, foujqurs le mcme goûto M. Prieflley a cependant

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