Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/177

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

stTR lEs Émanations élastiques. 157 éprouvé que cette eau , chauffée pendant une nuit , prenoit un goût fade , & qu'il s'en fépa- rûit une pellicule ou écume qui lui a paru être une portion de chaux fournie par le métal donc cet air avoit été tirée. L'eau imprégnée d'air nîtreux peut fe conferver aifémentdans des bou- teilles , même fans être bouchées , & dans un endroit chaud ; M. Prieftley ne s'eft jamais apperçu qu'il éprouvât la moindre altération.

On a vu plus haut qu'un mélange de foufre ,' de fer & d'eau , diminuoit d'un quart ou d'ua tiers le volume de l'air dans lequel il étoit con^ tenu : l'air nîtreux fournit un moyen de pouffer beaucoup plus loin cette diminution , (i fous la cloche qui renferme ce mélange , on introduit une portion d'air nîtreux, en une heure de temps l'air commun fe trouve réduit au quart de fon volume. Il y aura effervefcence viable dans ce mélange ; & la chaleur en eft fi confidérablei qu'il efl: impofîible de tenir la main fur la clocha qui le contient. La portion d'air qui relie , ne diffère point de l'air commun dans lequel auroit été mis un mélange de foufre & de fer ; il n'efl plus fufceptible d'être diminué davantage ; cette dernière circonftance efi: commune à l'air ordi-» naire dont le volume a été réduit par l'air ni-^

�� �