Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/182

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1^2 Précis Historique cru en droit de faupçonner que la diminution du volume de l'air ne venoit que de ce qu'il éroic plus chargé de phlogiftique'. La calcination des métaux lui ofFroit un autre moyen de produire un effet femblable , c'efl-à-dire , fuivant lui » d'obtenir une émanation de phlogiftique. En conféquence/il lurpendit des morceaux de plomb & d'étaim dans des volumes donnés d'air , & fit tomber deflus le foyer d'un verre ardent. L'air par cette opération , fe trouva diminué d'un quart ; la portion qui reftoit ne fermentoit plus avec l'air nîtreux , elle étoit pernicieufe aux ani- maux, comme l'air dans lequel on a brûlé du charbon , & elle n'étoit plus fufceptible de dimi- nuer par un mélange de foufre & de limaille de fer. Cet air lavé dans l'eau , y a perdu tout ce qu'il avoit de pernicieux , & il s'eft rapprocha beaucoup de l'air ordinaire. Soit que M. Prieft- ley ait employé le plomb ou Fétaim dans cette expérience , l'air refiant lui a toujours paru le, même. Il a obfervé que , dans ces deux cas , il s'élevoit des métaux une vapeur jaunâtre , donc partie s'attachoit au haut du récipient , partie fe dépofoit à la furface de l'eau.

Si , au lieu de renverfer la cloche qui contient les métaux dans de l'eau commune , on la rea-

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