Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/189

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SUR LES Émanations élastiques. 14P commun ; en peu de temps, les 7 de cet air ont été abforbés ; la portion reftante éteignoit U flamme , mais elle ne faifoit aucun mal aux ani- maux» Les quantités abforbées ne font pas tou- jours exadement les mêmes ; elles dépendent beaucoup, fans doute, de l'état de l'eau qu'on emploie.

L'air , dont une partie a été ainfi abforbée pat l'eau, ne peut pas être aifément rétabli même par la végétation des plantes.

M. Prieftley a obfervé qu'une chopine d'eati de fon puits , contenoit le quart d'une mefure d'air , de la capacité d'une once d'eau ; cet ait éteint les chandelles , mais ne fait point mouric les animaux.

M. Prieftley a gardé très-long- temps de l'ait commun dans des bouteilles, dans la vue de s'alïli- rer (i l'état de ftagnation ne l'altéreroit pas à la longue ; l'ayant eflayé enfuite, il l'a trouvé auflî falubre qu'au moment où il avoit été enfermé il fermentoit également bien avec l'air nîtreux*

Cet Ouvrage de M. Prieftley eft fuivi de quel- ques expériences de M. Hey , qui ont pour objet de prouver que l'eau imprégnée d'air lixe dégagé de l'huile de vitriol & de la craie, ne contient fien des matières qui ont fervi à le former. Cette

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