Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/201

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SUR LES Émanations élastiques. i6x du petit- lait qui n'auroit pas été clarifié ; ce qui efl du à une portion de foufre très -atténuée , qui fe dégage de l'eau 8c qui fe précipite*

Cette vapeur qui s'élève de la précipitatioa de rhépar par tous les acides , eft très-inflamma- ble (i). Elle l'efl: même encore après avoir pafle

Note de M. RûuelUé

( I ) Je croyois avoir vu le premier ce phénomèile V mais je viens de retrouver que M, Meyer en a fait men- tion. C'efl le hafard qui le lui préfenta comme à moû Nous fûmes chargés mon frère & moi , en 1754, d'exami-^ ner des monnoies d'or qu'on prétendoit tellement alliées > (|u'aucun des moyens en uTage dans les effais & la purifica- tion de l'or , ne pouvoient en faire le dép.irt. Nous en avions quatre onces en diiTolution par V/iepar, J'en ûs la précipitation de nuit ; la lumière étoit auprès , & je me vis tout-à'Coup environné d'une grande flamme > dont je con- nus bien vite la caufè. M. Meyer paroît attribuer l'inflam- mation de cette vapeur à une portion de vrai foufre qui €ft tellement divlfé , qu'il efi volatiiifé & emporté par le torrent de la vapeUr ; & en cela , je préfume qu'il Ce trom- pe. La vapeur elle-même eu. inflammable , & la portion de (ôufre qu'elle entraîne brûle avec , & n'eft qu'un acce{^, foire à cette inflammation 5 puifque , fi l'on agite cett^ vapeur ainfî chargée de foufre avec de l'eau , le foufre s'en dégage , comme je l'ai dit ci-deflîis ; la vapeur , dépouillée de ce foufre étranger^ ne cefl"e pas pour cela d'être inflanif mable.

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