Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/208

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'ï?8 Précis HrsToRiQU'e l'autre au contraire ne s'enflamme point ; maîs celle-ci éteint les lampes Se les flambeaux, comme la vapeur de la grotte du chien , comme celle de la fermentation fpiritueufe , & comme celle du charbon ; mais toutes tuent également les animaux qu'on y expofe.

On fçait qu'il y a des vapeurs qui s'élèvent de certaines eaux , foit dans des fouterreins , foit même à l'air libre , qui prennent feu & s'env flamment très-rapidement,

M. Ptieftley a conclu, d'après quelques effets falutaires qu'on lui a rapportés, que l'air fixe n'étoit point nuifible , & qu'on pouvoit le refpi- rer. Pour moi , je foupçonne fort que par-tout où il fera raOTemblé en quantité , & fans commu*». nication avec l'air de l'atmofphère, il peut deve- nir dangereux, & peut être tuer comme les va-^ peurs dont nous venons de parler ; c'efl ce dont je rendrai compte, d'après une fuite d'expérien.-» ces qui pourront décider la queftion (l).

Quant à la vapeur de l'hépar , j'ofç afTurer qu'elle efl: aufli pernicieufe que celle dq charbon, C'efl: à mes dépens que j'ai appris à la connoi-! tre, & j'ai failli un jour en ctre fuffoqué.

Note de AI, Rouelle» ,

(î) Je viens d'apprendre que M. Priedley Ta déjà décideç^q

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