SUR LES ÉMANATIONS ÉLASTIQUES. I73' Tair qui fe dégage des matières en fermentation , & celui qui fe dégage de celles en effervefcence. Cet air a une odeur pénétrante que M. Bucquet appelle odeur gafeufe : il a la propriété de pré- cipiter la chaux diffoute par l'eau , de la chan- ger en terre calcaire , & de lui rendre la pro- priété de faire effervefcence avec les acides : il produit fur les alkalis cauftiques des effets à- peu- près femblables ; il leur rend la propriété de faire effervefcence , & celle de criftallifer.
L'air fixe, dans tous ces cas, ne contient rien des fubftances falines dont il a été tiré : du firop de violette expofé pendant plus de douze heures à fon adion dans l'appareil qu'on vient de décri- re, n'en a été aucunement altéré.
M. Bucquet a foumis ce même air aux expé- riences connues, pour en déterminer le poids & la comprefTibilité; fes réfultats n'ont pas différé fenfiblement de ceux qu'on obtient en employant l'air ordinaire.
M. Bucquet examine enfuite l'air produit par la diiïblution des fubftances métalliques , & il le trouve fort différent de celui qui fe dégage, foit par l'effervefcence , foit par la fermentation : cet air n'eft point fufceprible de fe combiner avec l'eau i il refufe également de fe combiner, foit
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