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DANS LES TERRES CALCAIRES. ^21 5*

grande partie de cette matière du feu , elle n'en ell: pas moins foluble dans l'eau, elle n'en décom- pofe pas moins le Tel ammoniac à froid , elle n'en communique pas moins la caufticité aux alkalis fixes & volatils ; en en mot , elle n'eft pas moins chaux qu'avant fon extindion.

Huitièmement enfin , qu'il fuffit de rendre à la chaux , par quelque moyen que ce foit , le fluide élaftique qu'on en achafle, pour la rendre douce , infoluble dans l'eau , fiifceptible de faire efrervefcence avec les acides ; en un mot , pour la rétablir dans l'état de terre calcaire ou de craie.

Nota, Je n'ai parlé dans ce Chapitre que d'une (èuîe clpèce de terre calcaire dans la crainte de jetter de la con- fufîon dans les Expériences , & de faire perdre de vue l'objet principal. Toutes les terres calcaires pures que j'ai eu occa- lion d'examiner préfentent les mêmes phénomènes que la craie : elles font compofées toutes de terre alkaline & d'eau , combinée avec un fluide élaftique fixé ; mais elles différent presque toutes par les proportions dans lesquelles ces trois fiibflances entrent dans leur combinaifbn.

Quelques Expériences me portent même à croire que c'eft en partie à la différence de ces proportions que tient la diverfîté de figures des Spaths. J'ai éprouvé , par exem- ple , qu'à poids égal l'efpèce défignée par Valerius , (ous le nopi de S^Athum ^elluçidum Jlavefcens 9 contenoit moins

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