Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/263

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DANS LES ALKAtlS FIXES ET VOLATILS. 22 J cliaux éteinte & deflechée, (Expérience Ill.chap. premier.) c'efl: à-dire» une terre alkaline facurée d'eau ; mais privée de fluide élaftlquei j'ai agité quelques inftans la liqueur pour donner à la chaux le temps d'exercer fon adion fur la foude, après quoi je Tai laiflee repofer: en peudetemps, la chaux a gagné le fond du vafe où même elle a pris corps ; & la liqueur furnageante s'efl: trou- vée claire & tranfparente. J'y ai plongé le pefe- liqueur ; mais le fluide déplacé , au lieu de pefer p onces 4 gros ^6 grains 7 comme ci devant , ne s'eft plus trouvé pefer que p onces 4 gros 40 grains t ; ce qui établit le rapport de la pefan- teur fpéciiîque de la folution avec celle de l'eau diftillée, comme looooooà 10^6^1^*

J'ai ajouté dans la même folution une nou* velle once de chaux ; j'ai agité comme la pre- mière fois , & j'ai laifle repofer ; le poids du fluide déplacé par le pefe liqueur , ne s'efi: plus trouvé qae de p onces 4 gros 21 grains , c'eft-à- dire, dans le rapport de loooooo à 10^2612,

Enfin , j'ai ajouté une troifiéme once de chaux ; elle a été plus long temps à fe précipi- ter, elle n'a point pris corps comme dans les j Expériences précédentes ; la folution néanmoins avait encore fenfiblement diminué de pefanteuc

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