Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/295

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DANS LUS CHAUX MÉTALJ.IQUÉS. 2^^

élre beaucoup d'autres phénomènes dont les Phy- fjciens n'avoienc encore donné aucune explica- tion fatisfaifante. Ces conjectures même acquirent à mes yeux un très-grand degré de probabilité par les réflexions qui fuivent.

Premièrement , la calcination des métaux ne peut avoir lieu dans des vaifleaux exadement fer- més & privés d'air.

Secondement , elle eft d'autant plus prompte , que le métal offre à Tair des furfaces plus multi- pliées,

Troifiémement , c'efl: un fait reconnu de tous les Métallurgiftes , & obfervé par tous ceux qui ont travaillé aux opérations de Docimafîe , que dans toute réduction , il y a efFervefcence au moment où la fubftance métallique pafle de l'étac de chaux à celui de métal ; or , une eftervefcen- ce n'ed communément autre chofe qu'un dégage- ment de fluide élaftique , donc la chaux contienc un fluide éiaftique , fous forme fixe , qui reprend fon élafticité au moment de la rédudion.

Quelque probables que me parufTent ces con- jedures , c'étoit à l'expérience feule à les con- firmer ou à les détruire ; je fis en conféquence fucceflivement différentes tentatives., donc un grand nombre ne fut pas heureux, & dont je

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