Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/309

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t>Am LES CHAUX MÉTALLIQUES. ^(^p cependant la quantité de fluide élaftique dégagé n'a été que de ;(5o pouces cubiques , & un pa- reil volume d'air de ratmofphere ne devoit pefet ce jour là que 3 gros ^i grains; il eft vrai que tout porte à croire que le fluide élaftique des réductions métalliques , qui eft le même que celui des eiFervefcences, comme je le ferai voir dans la fuite, eft plus pefant que l'air de l'atmoiphere ; on a même vu ( Chapitre premier, page 187.) que fa pefanteur pouvoir être évaluée à -^^ le pouce cube ; mais en partant même de' "cette dernière évaluation , ^60 pouces cubi.^ues de fluide élaftique ne peferoient encore que 4 gros 34 grains , & il rederoit toujours un déficit de poids de i gros 44 grains.

Quelques gouttes de phlegme que j'avois conftammenc trouvé dans le récipient GH, fio-, 10. dans toutes les réductions de chaux & de plomb que j'avois faites, me firent foupçonner qu'indépendamment du fluide élaftique fixé, il exiftoit une portion d'eau dans le minium ; qu'elle s'en féparoit pendant la réduélion , & qu'elle étoit probablement la caufe de la perte de poids que j'avois obfervée ; mais comme le récipient G H, fig. 10. éroit trop petit pour condenfer fuffifammenc ks vapeurs , je penfai

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