Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/327

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Les Expériences précédentes, quoique confirmatives de celles faites dans le Chapitre V, me laissoient encore cependant quelque inquiétude. 1°. Parce que la surface de l'huile renfermée sous la cloche se trouvant exposée à un degré de chaleur assez considérable, il étoit possible qu’elle produisît de l’air pendant la calcination , ou qu’elle en absorbât. 2°. Parce que la chaleur du foyer étant trop violente , elle volatilisoit le plomb & l’étain, à mesure qu’ils se calcinoient, de sorte que je ne pouvois obtenir aucun résultat fixe sur l’augmention de pesanteur de ces métaux. J’ai cherché à remédier à ces deux inconvénient dans l’Expérience qui suit.

EXPÉRIENCE IV.

Calcination du plomb sous un vase de cristal renversé dans du mercure.

Préparation de l’Expérience.

Je me suis servi d’un appareil, à-peu-près semblable à celui représenté par la figure 8 : il en différoit cependant, 1°. en ce qu’à la place de la capsule ou cuvette BDCE, j’avois employé une forte terrine de terre cuite & vernissée. 2°. En ce qu’au lieu de l’emplir d’eau, j’y