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DES MÉTAUX. 2pJ

dans une portion d'air contenue fous une cloche de verre , ne Te fait pas , à beaucoup près , avec autant de facilité qu'à l'air libre*

o!". Que cette calcination même a des bornes ; c'eft-à-dire, que lorfqu'une certaine portion de métal a été réduite eji chaux dans une quantité donnée d'air , il n'eft plus potlible de porter au- delà la calcination dans le même air.

3**. Qu'à mefure que la calcination s'opère," îl y a une diminution dans le volume de l'air , &: que cette diminution efl: à peu-près proportion-: nelle à l'augmentation de poids de métal.

4°. Qu'en rapprochant ces faits de ceux rap- portés dans le Chapitre précédent , il paroîc prouvé qu'il fe combine avec les métaux pendant leur calcination un fluide élaftique qui: fe fixe » & quec'eft à cette fixation qu'efl: due leur aug- mentation de poids.

J°. Que plufieurs circonftances fembîeroient: porter à croire que tout l'air que nous refpirons n'efl: pas propre à fe fixer pour entrer dans^ la combinaifon des chaux métalliques ; mais qu'il exifte dans l'atmofphere un fluide élaftique parti- culier qui fe trouve mêlé avec l'air , bc que c'efb au moment où la quantité de ce fluide contenue fous la cloche eft épuifée , que la calcinaticm n^

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