Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/380

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��5^0 De Là COMBUSTION

polllble de la ranimer à l'aide du verre ardent : k plus grande partie da phofphore non brûlé étoit reftée dans la capsule ; quelques portions s'e'coient fublimées aux parois intérieures de la cloche ; l'abforbtion d'air étoit de i8 pouces ^5 c'eft- à-dire i toujours à-peu-près la même que dans les autres Expériences.

Réflexions.

il paroîc confiant , d'après ces Expériences l que la diminution du volume de l'air qui s'ob- ' ferve pendant la combuftion du phofphore , ne , tient point à l'abforbtion de l'eau qui y étoit contenue ; que la plus ou moins grande quantité d'eau introduite fous la cloche & combinée avec l'air qui y eft enfermé , ne change rien aux phé- îi....nes , & que la feule différence qui en réfulte eft d avoir l'acide ou concret ou fluor. Ce n'e(t . pas que je veuille nier que l'aciie phofphorique , en fe formant , ne puiffe enlever à l'air une por- , tion de l'humidité dont il eft chargé ; il eft même très-probable que cet effet a lieu ; & c eft , fans doute, en raifon de cette humidité que l'augmen- tation de pefanteur obfervée dans l'Expérience V> s'eft trouvée un peu plus grande qu'elle n'auroïc -dû l'être, proportionnellement; à la quantité a ai^

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