T A I T A l'A c a d é m r e. gy^ «in grand nombre d'effets que jafques à lui on n'avoit pas expliqués , & qu'on avoir attribués à d'autres caufes.
Pendant que M. Black fe livroit à ces recher- ches , & imaginoit avoir découvert dans l'air fixe la caufe d'un grand nombre de phénomènes M. ?vleyer , fameux Chymifte Allemand , s'occu- pant prefque des mêmes objets, fuivoit une autra route : il crut reconnoître que la caufticité de la chaux èc des alkalis, tenait à une caufe toute diiférente de celle que M. Black avoit imaginée, & que c'étoit à un efpèce d'acide qu'il appella acidum pingue» Selon lui, cet acide étant intime- ment uni avec ces fubftances, leur donne la pro- priété corrodante & cauftique qui les caradérife j de-là on voit qu'il réfulte un champ d'idées toutes nouvelles fur les phénomènes que l'on obferve par rapport à la chaux , aux alkalis caulliques aux terres calcaires & aux alkalis ordinaires , ëc que tous les effets que M. Black attribue à l'ab- fence de l'air fixe, M. Meyer les attribue au con- traire à la préfence de fon acidum pngus'r Cet acide, tel que l'imagine ce Chymide , efl d'une nature fort approchante de la matière du feu 6c de la lumière , & entre en grande abondance dans la compofition des végétaux de des animaux»
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