Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/401

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FAIT A l'A c a d é m I r. 5 6"i!

Quoique l'Allemagne ait embrafle en grande partie les idées de M. Meyer , M. Black y trou- va cependant dans M. Jacquin un zélé défenfeur. Cet habile Cbymifte foutint fon fyftéme avec de nouvelles armes , & lui donna un nouveau degré de clarté par la manière dont il le préfenta : mais bientôt M, Crans embraflant avec chaleur le parti de M. Meyer , fit un Ouvrage pour prou- ver i'exiftence de Vacidiim pingue ^ & renverfer la dodrine de l'air fixe de M. Black. Il rapporte , à ce fujet , un grand nombre d'expériences pour étayer le fyftéme de fou Compatriote ; mais la crainte d'être trop longs nous oblige , malgré nous de pafier fous filence èc ces expériences & les coniéquences que l'Auteur en déduit, quoi- qu'elles paroiflent même, à certains égards, afTcz foîides.

Nous en dirons autant de l'Ouvrage de M. de Smeth, qui a fait pareillement un grand nombre d'expériences pour examiner ce que Ton doit penfer de l'air fixe : nous ne pouvons cepen- dant nous empêcher de remarquer que ce Fhy- ficien obferve que c'efl: très-improprement qu'oa z donné le nom d'air Jîxe à l'émanation élafiique de la fermentation & des eftcrvefcences ; que cette fubftance efl connue depuis long- temps.

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