Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/402

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5<^2 Rapport

êc que , ïoîn d'être une fubftance unique , elle efl, au contraire, très-variée, très multipliée & très-différente d'elle même ; enfin, que la do(5lri- ne de l'air fixe n'eft appuyée que fur des fonde- mens très-incertains , & qui, ne pouvant foutenic un examen fuivi , ne fera que l'opinion du mo- ment. Au refte , il n'efl: pas difficile de s'apper- cevoir , en lifant M, de Smeth , qn'il a cherché à établir une nouvelle opinion qui tînt une efpèce de milieu entre celle de M, Black & celle de M. Meyer.

Pendant que ces difFérens objets exerçoient les efprits en Allemagne & en Hollande , M. Prieft-; ley faifoit en Angleterre un grand nombre d'Ex- périences , non- feulement fur Tair fixe, qu'il regarde , ainfi que Ai. Black , comme une fub- ftance entièrement diftinéle de l'air commun de notre atmofphère , mais même fur d'autres airs dégagés de diverfes fubflances ; il traite de ces différentes Expériences dans des articles féparés dont les principaux font fur l'air fixe proprement dit, fur l'air dans lequel on a fait brûler des chan- delles ou du foufre , fur l'air inflammable , fur l'air nîtreux , fur l'air corrompu ou infedé par la refpirarion des animaux, &c. mais il nous feroic jmpoflible de fuivie M. Lavoifier dans tout ce qu'il en dit,

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