Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/411

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FAIT A l'A c a d e m I e, 371 gage un peu d'eau dans la rédudion du minium , niéme par le charbon ie plus exaclemenc cal- ciné 5 que la calcination des métaux , fous des rccipiens clos, n'a lieu que jufques à un certain point , &: s'arrête enfuite fans pouvoir fe conti- nuer même à i^aide de la chaleur la plus vio» lente & la plus foutenue , de pluiieurs autres phénomènes iinguliers qui lui ont fait naître des idées neuves de hardies ; mais M. Lavoifier , loia de fe trop livrer à fes conjedures , fe contente de les propofer une feule fois &: en deux mots avec toute la réferve qui caradérife les Phy- ficiens éclairés & judicieux.

L'examen des propriétés des fluides élaftiques dégagés , foit dans les effervefcences des terres & des alkalis avec les acides , foit dans celles des réductions métalliques , & la comparaifoa des effets qu'elles font capables de produire fur les corps embrafés fur l'eau de chaux & fur les animaux, ont fourni à M. Lavoifier la matière de beaucouo d'expériences intéreiïances : il ne s'eft pas contenté d'éprouver ces fluides , tels qu'ils forteiic immédiatement des premières opé- rations ; il les a filtrés en quelque forte à travers différentes liqueurs , telles que l'eau diftillée & l'eau de chaux contenues dans plufieurs bouteil-

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