Page:Lavoisier - Opuscules physiques et chimiques.djvu/413

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FAIT A t'A C A D "é M IF. 57J

M. Lavoifier a obfervé qu'il fait périr les ani- maux d'autant moins promptement qu'il en a été dépouillé davantage ; enfin , que rien ne mec encore en état de décider li la partie combina- ble du fluide claftique des efFervefcences & des réductions efl: une fubftance effentiellement dif- férente de l'air, ou fi c'eO: l'air lui-même auquel il a été ajouté ou dont il a été retranché quelque- chofe , & que la prudence exige de fufpendre encore Ton jugement fur cet article.

Après toutes ces recherches , M. Lavoifier & voulu répéter les Expériences de Meilleurs Ca- vendish , Prieftiey & Rouelle fur les propriétés & la vertu- diffolvante de l'eau imprégnée de fluide éîaftique dégagé des efrervefcences ; il y a- joint l'examen de celles de l'eau imprégnée de fluide élaflique des rédudions métalliques ; il a fait j avec ces deux eaux gafeufes , les dilTolu- tions de terres calcaires qui lui ont rcufli comme- aux Phyficiens que nous venons de nommer : ces eaux fe (ont aufli comportées de même avec la plupart des dilTolutions métalliques qu'elles ont plutôt éclaircies que précipitées ; enfia elles ont donné une très- légère teinte rougeâtre au firop de violettes.

Ces eaux gafeufes ont été en fuite faturées cfe

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