îaS PRéClS HISTORIQUE
qu'une dragme de craie difToute dans deux onces du même acide , en fournifToit iji pouces ; que la combinaifon de l'huile de tartre , foit avec le vinaigre , foit avec l'acide vitriolique , en four- nifToit également une quantité très-confidérable : qu'il étoit d'autres combinaifons , telles que la diflblution du fer par l'acide nitreux , qui , quoi- qu'accompagnées d'une elFervefcence très-vive , ne donnoient aucun dégagement de fluide élafti* que dans le vuide : enfin , que l'acide nitreux fumant & l'huile de carvi donnoient un dégage- ment d'air fi confidérable , que l'expérience étoit dangereufe , à moins qu'on n'eût la précaution d'employer des vafes extrêmement grands , de de n'opérer que fur des quantités très petites.
Ces expériences font fuivies de quelques dé- tails fur le dégagement d'air qui a lieu dans la combuftion , dans la fermentation , dans la putréfadion , & dans quelques diftillations : enfin M. Boerhaave termine fon Traité par les ré- flexions qui fuivent , ôç que j'ai cru devoir tranf-». çrire dans leur entier,
9> Tous ces différens moyens qui fe reffemblent 95 en ce qu'ils agiffent par le moyen du feu » 9' nous prouvent que l'air élaftique entre dans la w compofition des corps , comme partie çonfti-^
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