Page:Lavoisier - Traité élémentaire de chimie.djvu/452

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398 Prîanrànz ne se snnvrn la relpiration des animaux , ironie pas plus de diiïculté : on brûle les corps combuflibles dans la capacité intérieure du calorimètre; ou y laiflè refpirer des animaux tels que des cochons d’inde qui réülient allez bien au froid, & on recueille l’eau qui coule : mais comme le re- nouvellement de Pair ell inClil`penI`able dans ce genre cïopêrations , il ell nêcellaire de faire arriver continuellement de nouvel air dans l’in- terieur du calorimètre par un petit tuyau delliué à cet objet, Sc de le faire reffortir par un autre tuyau : mais pour que l’intr0duéliou de cet air ne caufe aucune erreur dans les rélultats , ou fait palier le tuyau qui doit Pamener â travers de la glace pilée, afin qu’il arrive dans le ca- lorimêtre, â la température zéro. Le tuyau de [ortie de Fair doit également traverfer de ia glace pilée , mais cette dernière' portion de glace doit être con1pril`e dans Pintérieur de la capacité ffff du calorimètre, & Peau qui en découle doit faire partie de celle que l’on re- cueille , parce que le calorique que contenoi: Pair avant de fortir 'fait partie du produit de Pexpérience. = La recherche de la quantité de calorique fpécitique contenue dans les diîiérens gag, ei} uu peu plus diiiicile à cauie de leur peu de denfité; car fi on fe couteutoit de les renfer-