Page:Lavoisier - Traité élémentaire de chimie.djvu/569

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Pziocrêné nz M. Pnxrstrtxsv. 5*1; Toutes les fois qu’on opère fur une fubftance métallique qui n’eft pas volatile, 8: qu’il ne fe dilïîpe rien pendant l’opération·, il y a augmen- tation de poids du métal. Mais des expériences faites aiufi en plein air , Il-'à11l'Oi.CI1È jamais con- ' duit à recounoître la caufe de Paugmentatîon du poids des métaux pendant leur oxidatior. Ce n’ePc que du moment où l’on a commencé à opérer dans des `vaiH`eaux fermés 8: dans des quantités déterminées d’air , qu’on a été véritaa blement fur la voie dela découverte des caufes de ce phénomène. Un premier moyeu qu’on doit à M. Prieilley, confiile à expoler le métal qu’on fe propole de calciuer, iitr une capliileN de porcelaine, plan:. IV, fg. II, placée lu: im fupport un peu élevé IK; â le recouvrir avec une cloche de crillal A plongée dans un balïin plein d’eau B C D E , 8: à élever Peaü julqtfen G H , en (uqam l’air dela cloche avec un (iphon qu’on pailè par-de(l`ous: on fait en- iixite tomber fitr le métal le foyer d’un verre ardent. En quelques minutes Poxidatîon s’o- père ;. une partie de Poxygène contenu dans l’air fe combine avec le métal; il y a une diminu·- tion proportionuée dans le volume de Pair, & ce qui relie n’eft plus que du gaz azote , em- cote mêlé cependant d’uue petite quantité de gaz oxygène. J’ai expofé le détail des expé- Kk ij