Page:Lavoisier - Traité élémentaire de chimie.djvu/572

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mercure que je fuis parvenu à oxider de cette manière, étoit fi: petite , que la moindre er- reur commife dans la détermination des quan- tités de gaz oxygène ayant 8: après l’o:xida.. tion, auroit jette la plus grande incertitude fur mes réfultats. .l’éLois toujours inquiet dailleurs , êc non Fans de jufles raifons, qu’il ne fe fût __ échappé de Pairâ travers des pores de la veflîe, dïautant plus qu’elle fe racornit pendant l’opé· mtion par-la chaleur du fourneau dans lequel on opère, à moins qu’on ne la recouvre de linges entretenus toujours humides, — ' On opère d’une manière plus sûre avec Pap- pareil reprélenté plan;. IV , figure 2. ( Faye; Mem. Acad. année 177; , page 5*80.) Il con- fifle en une cornue A, au bec de laquelle on fonde à la lampe tïémaillemr un 'tuyau de verre mcourbé BGDE, de ro à I2 lignes de dia- mètre, qui ëengage Tous une cloche F G cou- tenue 8; retournée dans un baüin plein d’eau' ou de mercure. Cette cornue ell foutenue [ur les barres d?un fourneau MMNN : on peut auili fa: fervir d’un bain de fable. On parvient avec cet appareil à oxider en plulieurs jours un peu de mercure dans Pair ordinaire , 3: â obtenir un peu d’oxide rouge qui nage a la Iurface : on peut même le raflembler, le revivifier Sc com- - parer les quantités de gaz obtenu avec l’al;>i`orlJ-