Page:Lavoisier - Traité élémentaire de chimie.djvu/589

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_ DE LA FUSION. 5*;; ` h la fubllauce qu’ils doivent eomenir. Les Chi- milles de tous les âges ont en conliéquence . attaché une grande importance à le procurer des creufets de matières très-réfraétaires, c’eilr— à dire , qui eulïeut la propriété de rélilier un txes—·grand degré de feu. Les meilleurs tout ceux qui font faits avec de Pargile très·pure _0u de la terre à porcelaine. On doit éviter (Yem- ployer pour cet unige les argiles mélangées de lilice ou de terre calcaire, parce qu’elles fon: trop fulîbles. Toutes celles qu’0n tire aux en- virons de Paris font dans ce cas; aufii les creu- fets qu’on fabrique dans cette ville fondent-ils 'à une chaleur all`ez médiocre , 8: ne peuvent- ils lervir que dans un très-petit nombre d’o- pérations chimiques. Ceux qui viennent de Helïe fout allez bons , mais on doit préférer ceux de terre de Limoges qui paroillent être ~ ablolument imlrixlîbles. Il exitle en France un grand nombre d’argiles propres â faire des creu-# fers; telle ell ce_lle , par exemple, dont on le fert pour les creufets de la glacerie de Saint- Gobin. On donne aux creulets différentes formes, fuivant les opérations auxquelles on le propofe de les employer. On a reprélemé celles qui (ont le plus ulitées dans les J9`;. y , 8 , ,9 G IO de la planche I/IL Ceux repréfentés fgzzrc ,9 , qui L1 iv