Page:Lavoisier - Traité élémentaire de chimie.djvu/678

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, <6#=1> u fition de la plupart quatre baies acidiliables , Yhydrogëne , le carbone, le pholphore 8c- Yazote. M. Lavoilier tache ' de rendre raifou par ces principes très-Iimples, de la nature Sc de la différence des acides végétaux 8c des autres fubflances cl’une nature végétale Sa d’nne nature animale ; ‘ il ne (croit pas julie dans ce moment de juger avec le- vêrité ces appergusingés1îeui,parce que l'Auteur le pro- poîe de les développer dans des Memoires particuliers. L'l1ydtogêne , Yoxlgëne 8: le carbone, font des ptin—·· cipes communs à tous les végétaux, 8: pour cette raiîon , ```' ' M. Lnvoilier les appelle primitifs. Ces principes , en rai- fou de la quantité de calorique avec lequel ils le trou- vent combinés dans les végétaux, font tous â-peu-pres en équilibre Et la température dans laquelle nous vivons; ainii les végétaux ne contiennent ni huile , ni eau , ni acide carbonique , & (eulemen: les élémens de toutes ces fubiiances; mais un changement léger dans ln tempé· rature iirfât pour tenvetfet cet ordre de combinaifon. Lîiydrogène 8: Foxlgëne s’unil’i`ent plus intimement 5.: forment de Veau qui pafle dans la diîlillatioli 5 une portion de l°hy«.lrogêne 8: une portion du carbone fe réunilient enfemble pour former de l'h'uile volatile, une _ autre partie du carbone devient libre Sc relie dans la corne:. Dans les litbltances animales , 1'azote , qui ell un de leurs principes primitifs , (unir É; une portion d'l1y- drogëne pour former Falltuli volatil. M. Lavoifier donne des explications analogues Et celles que nous venons dïndiquer, des phénomènes 8: des produits de la fer- mentation vîneuïe , S: de la putréfuclioni `V il y a un grand rapport entre ces dernieres idees de M. Lavoiûer Sc celles que M. Higgins a expolées dans un traité fur l'acide acéteux , la dillillation , la l`C1'l'l`lCU·‘· tation , &c. qu’il`a publié en" x786, 8: danslequel il admet la formation de l'eau 8: des huiles par Vaftion de la chaleur 5 mais tfayant pas dillingué le gaz hydro eue ·qu'il appelle phlogîliique (ce qui ell tout—Èt-Fait: indiilé- rent) , du charbon 8: de leur combinuifon , il n’a pu déter- miner les efiets de la chaleur Sc de la fermentation avec autant clexaélzitude que M. Lavoiiicr. Les