rues de Paris par Valleyre rue Parelle, et dans le
procès-verbal de 1636, rue Païenne. Nous croyons que
sa dénomination lui vient d’un nommé Payelle, qui y
fit construire une des premières maisons. — Une décision
ministérielle du 23 brumaire an VIII, signée
Quinette, fixa la largeur de cette voie publique à 8 m.
En vertu d’une ordonnance royale du 14 octobre 1838,
cette dimension a été portée à 10 m. Les maisons nos 7
et 13 sont alignées ; les autres constructions de ce côté
sont soumises à un retranchement qui varie de 20 c.
à 40 c. Les constructions du côté opposé devront reculer
de 1 m. 60 c. à 1 m. 70 c. — Conduite d’eau entre
la rue des Francs-Bourgeois et la borne-fontaine.
— Éclairage au gaz (compe Lacarrière).
Pecquay (passage).
En 1300, c’était la rue Pérenelle-de-Saint-Pol. Son nom de Pecquay n’est qu’une altération de celui de Jean de la Haie, dit Picquet, qui y possédait une maison. Elle a aussi porté le nom de Novion et celui de cul-de-sac des Blancs-Manteaux. — Une décision ministérielle en date du 10 mai 1813, signée Montalivet, fixa la largeur de l’impasse à 7 m. Les constructions riveraines sont assujetties à un retranchement de 1 m. 30 c. La partie du passage qui s’étend de l’extrémité de l’impasse à la rue de Rambuteau, est une propriété particulière et n’a pas été alignée. — Conduite d’eau depuis la rue des Blancs-Manteaux jusqu’à la borne-fontaine.
Peintres (impasse des).
On la désignait au commencement du XIVe siècle sous le nom de ruelle de l’Arbalète, qu’elle devait à une propriété ainsi appelée. Les enfants de Gilles le peintre possédaient cette maison en 1303. En 1365, c’était la ruelle sans Chef, dite des Étuves, puis de l’Âne-Rayé. Avant 1806, on la nommait de la Porte-aux-Peintres, parce qu’elle est située près de l’endroit où l’on voyait l’ancienne porte de l’enceinte de Philippe-Auguste. Bâtie vers l’année 1200, cette porte fut démolie en 1535. — Une décision ministérielle du 24 octobre 1807, signée Cretet, fixa la largeur de cette impasse à 7 m. En vertu d’une ordonnance royale du 21 juin 1826, cette largeur a été portée à 10 m. Les constructions du côté des numéros impairs devront reculer de 5 m. 50 c. à 6 m. 50 c. ; celles du côté opposé sont soumises à un retranchement qui n’excède pas 2 m. 55 c.
Pélagie (prison de Sainte-).
C’était autrefois une communauté religieuse fondée en 1665, par madame Beauharnais de Miramion. On y renfermait les filles et femmes débauchées. Celles dont la conduite devenait meilleure y obtenaient un asile séparé. Les bâtiments habités par les premières portaient le nom de Refuge ; les autres étaient connus sous le titre de Sainte-Pélagie. On sait que sainte Pélagie fut comédienne à Antioche et devint, au Ve siècle, illustre par sa pénitence. Cette maison religieuse fut supprimée vers 1790. Quelque temps après, les bâtiments furent transformés en une prison. On y voyait encore, il y a quelques années, dans l’aile à droite, au deuxième étage, la chambre dans laquelle fut enfermée, pendant la révolution, madame de Beauharnais, depuis impératrice des Français.
C’est aussi dans cette même partie des bâtiments que le poète Bérenger a subi la détention à laquelle il avait été condamné, sous la Restauration, à l’occasion de ses immortelles chansons.
Les condamnés politiques y furent longtemps confondus avec tous les autres prisonniers ; mais en vertu d’une ordonnance de police du mois de mars 1828, on leur a depuis affecté un quartier séparé. Les débiteurs contraints par corps ont été aussi détenus dans cette maison jusqu’en 1835, époque à laquelle ils ont été transférés dans la prison spéciale qui a été construite pour eux rue de Clichy.
Pelée (impasse).
On l’appelait en 1750, ruelle Pelée. Elle devait probablement cette dénomination à un propriétaire riverain. Il n’existe point d’alignement arrêté pour cette impasse, dont la largeur actuelle est de 2 m. 50 c. à 4 m.
Pélerins-Saint-Jacques (rue des).
Le conseil des bâtiments civils, dans sa séance du 9 décembre 1813, proposa l’ouverture de cette rue sur les terrains provenant du cloître Saint-Jacques-l’Hôpital. La largeur en fut fixée, à 7 m. Le 23 du même mois, ce conseil fut d’avis d’assigner à ce percement le nom de rue des Pélerins-Saint-Jacques. Par une décision ministérielle en date du 15 octobre 1814, signée l’abbé de Montesquiou, ces diverses propositions ayant été approuvées, la rue fut immédiatement ouverte. La largeur de 7 m. a été maintenue par une ordonnance royale du 29 avril 1839. Les propriétés riveraines sont alignées. — Éclairage au gaz (compe Française).
La dénomination assignée à cette rue rappelle