Page:LeMay - La Chaine d'or, 1879.djvu/23

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Dumanoir, entouré de sa jeune famille,
Pleure silencieux. Le vent perce les toits.
Un petit mendiant, se soufflant dans les doigts,
Vient, pour l’amour de Dieu, demander l’assistance.
Dans la maison en deuil reparaît quelqu’aisance :
Bernadette a touché le Seigneur par sa foi,
Et son père, un matin, a trouvé de l’emploi.

— Donne, fit Dumanoir, donne à chaque misère !
Donne, ma Bernadette, afin qu’une autre mère,
En ces jours de malheur, ne meure pas de faim !…

L’enfant au petit pauvre apporta tout un pain.