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PICOUNOC LE MAUDIT.

— Lâche ! hurla Djos… tu fais bien de te cacher… mais je te rejoindrai tôt ou tard…

Il sortit et se rendit chez lui. La petite José-Antoine, qui berçait l’enfant sur ses genoux, lui dit en le voyant entrer.

— Mon Dieu ! Monsieur Joseph, comme vous êtes changé ! êtes-vous malade ?

Djos ne répondit pas. Il s’approcha de l’enfant, le prit dans ses bras, le pressa sur son cœur et le couvrit de baisers.

— Ce cher petit, repartit Héloïse, il commence à parler un peu. Je lui ai fait dire : Papa, maman…

L’enfant sourit en regardant son père et répéta : Papa, maman.

— Des larmes remplirent les yeux de Joseph et coulèrent le long de ses joues. Il embrassa de nouveau, avec frénésie, l’ange qui souriait.

— Tiens, dit-il, en le rendant à la petite gardienne, aies-en bien soin, veille sur lui, car il n’a plus de mère !…

— Elle va revenir demain sa mère, répondit, demi-souriante, la jeune fille qui n’avait pas compris.