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PICOUNOC LE MAUDIT.

à la fois !…… Ah ! je sais bien que je n’en mérite pas autant !

— Vous êtes bien bon, Monsieur, mais !……

— Mais quoi ? dites, achevez, ce n’est pas la première fois que vous êtes cruelle à mon égard, et ce ne sera pas la dernière non plus, sans doute……

— Ce n’est pas ma faute. Je ne puis oublier celui que j’ai tant aimé ?

— Noémie, est-ce que je vous demande de l’oublier ? Non, Dieu m’en est témoin. Aimez-le toujours, évoquez son souvenir sans cesse, oubliez-moi pour ne voir que son image adorée ! si j’en souffre, ce sera en secret ; et je ne m’en plaindrai point. Je veux vous rendre heureuse, car je vous aime.

— Vous méritez bien d’être aimé, reprit Noémie à voix basse et d’un air effrayé.

— Oh ! merci ! merci !…… par pitié ! aimez-moi un peu !……

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On dit que j’aime les pommes
À la douzaine !
On dit que j’aime les pommes
À la douzaine !